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楼主: corona0911

【资料】2014《海雾》(金允石朴有天)4月1日法国17日本上映 各国影展还在继续

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 楼主| 发表于 2014-10-31 13:31 | 显示全部楼层
本帖最后由 corona0911 于 2014-10-31 13:33 编辑

http://www.filmaluation.com/haemoo.html

Picture
How entertaining?     ★★★☆☆
Thought provoking? ★☆☆☆☆
30 October 2014
This article is a review of HAEMOO a.k.a. SEA FOG.
By Hemanth Kissoon
Seen at the Toronto International Film Festival 2014.

“See you back on the golden shore!” Subsection Chief Kim (Yoon Je-moon) to Captain Cheol-joo (Kim Yoon-seok)

Women on board are bad luck, so believe the old hand fishermen. Of course, that means the superstition is going to be challenged. Other than that, attempting to predict the outcome of a film involving Bong Joon-ho is a game one happily loses. Modern maestro Bong has stepped out of the director’s chair and made room for his MEMORIES OF MURDER co-writer, Sim Seong-bo; instead taking on producing and co-writing duties. As a debut it is almost unfair to compare, but his colleague’s body of work looms large. SNOWPIERCER is fresh in the memory.   


As THE HOST added imperialism commentary to the monster movie, and MEMORIES OF MURDER shone a light on corruption amid a precision-tooled police procedural, HAEMOO injects economic observations into the modern film noir.

October 1998, creaking fishing vessel, Junjim, doesn’t waste time nearly dragging one of its crew into a malfunctioning winch. The audience is duly primed. Back on land, Captain Cheol-joo, played by Kim Yoon-seok, who usually delivers male swagger (THE YELLOW SEA, THE THIEVES, WOOCHI: THE DEMON SLAYER), has humiliation heaped: Spiralling debts and walking in on his wife unapologetically cuckolding him. Now homeless too, desperation causes him to enter a shady deal: From piscator to people trafficker. Shady businessman Yeo Sang-goo (Jo Deok-jae) hands Cheol-joo a wad of cash, and seals the deal with a gold watch; all the while eels float around in a fish tank – slimy imagery precursor.


No democracy, the crew are not consulted. Brief introduction is not enough for us to be intrigued by them. And that’s what is going to stop HAEMOO reaching top-notch genre status.

Immigrants illegally smuggled into South Korea is the mission. Ship to ship transfer is undertaken in a perilous storm, the standout sequence. Pretty female passenger Hong-mae (Han Ye-ri) drops into the water and would be collateral damage if not for grand-mamma’s boy Dong-sik (Park Yoo-chun). Twenty-six years old and innocent, he is the humanity among the half-dozen crew – hardened ambivalence at best, deviance at worst. Descent into amorality would be gripping and tragic if we actually knew them; reminding of Kevin Bacon’s in HOLLOW MAN – already an egoist, his transformation is not as revelatory as it should have been.

Having women on board is a touchpaper, but the lack of mutual trust between human cargo and crew is of larger issue. HAEMOO about-faces unexpectedly.

A mildly disappointing experience – potential is squandered for typical genre thrills – is elevated by the final images. Hollywood would likely have assuaged an uneasy audience. South Korean cinema when firing on all cylinders has no interest in mollycoddling.   

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 楼主| 发表于 2014-10-31 13:33 | 显示全部楼层
本帖最后由 corona0911 于 2014-10-31 14:34 编辑

http://www.filmosphere.com/movies/haemoo-sim-seong-bo-2014/

Haemoo (Sim Seong-bo, 2014)


  Overview   
Réalisateur: Sim Seong-bo

Acteurs: Han Ye-ri, Jo Kyeong-sook, Kim Sang-ho, Kim Yoon-seok, Lee Hee-joon, Moon Seong-geun, Park Yoo-chun, Yoo Seung-mok

Scénariste: Bong Joon-ho, Sim Seong-bo

Compositeur: Jung Jae-il

Directeur De La Photographie: Hong Kyeong-pyo

Monteur: Kim Jae-beom, Kim Sang-beom

Genre: Drame

Distributeur: Le Pacte, The Jokers

Date De Sortie: 11 mars 2015

Titre original: 해무

Synopsis: Le capitaine Kang commande un bateau de pêche menacé d’être vendu par son propriétaire. Décidé à sauvegarder son poste et celui de ses hommes, Kang rachète lui-même le bateau. Mais la pêche est insuffisante, et l’argent vient à manquer. Il accepte alors de transporter des clandestins de Chine pour gagner plus d’argent. Lors d’une nuit de tempête, un incident se produit pendant un transport de migrants. Une nuit cauchemardesque commence dès lors pour l’équipage et ses passagers clandestins.

http://www.filmosphere.com/actus ... lisateur-de-haemoo/

Interview : Sim Seong-bo, réalisateur de Haemoo

Co-scénariste de Memories of Murder, Sim Seong-bo réalise son premier long métrage avec le très réussi Haemoo, co-écrit par Bong Joon-ho. Nous avons rencontré le réalisateur lors de son passage au Festival du Film Coréen à Paris.

Pourquoi avoir choisi ce fait réel pour votre premier film ?

J’ai choisi cette histoire car j’ai déjà pu travailler sur le même type de film avant. Quand j’étais sur Memories of Murder, l’histoire était basée sur un fait réel mais aussi adaptée avant par le théatre. Du coup, Haemoo a suivi à peu près le même parcours du théatre au cinéma. C’est cela qui m’a plu. Je me sentais capable de pouvoir en faire mon premier film, étant donné que j’avais déjà travaillé sur ce type de projet. Ce qui m’a vraiment plu dans l’histoire, c’est qu’autant pour Memories of Murder que Haemoo, il s’agissait de l’histoire de gens normaux qui se retrouvaient, tout d’un coup, mêlés à une scène de crime et où l’on voit comment ces gens ressentent les choses, comment ils se débrouillent pour s’en sortir.


Comment avez-vous réparti les rôles à l’écriture avec BONG Joon-ho ? Qu’a apporté chacun de vous à Haemoo ?

C’est difficile à définir tant le travail sur le scénario à été commun. On débattait, ça se transformait progressivement et on ne savait plus qui avait eu en premier telle ou telle idée. C’était au moment où BONG Joon-ho travaillait sur la production de Snowpiercer. On a échangé énormément par mail pour travailler l’écriture du scénario. Peut être que les relations conflictuelles poussées à l’extrême entre les personnages pourraient venir plutôt de BONG Joon-ho et moi, d’avoir essayé de mettre en œuvre les sentiments de tristesse que l’équipage pouvait avoir, et notamment la relation amoureuse entre l’un des matelots et une immigrée clandestine.


Les films catastrophes ont perdu de leur propos social en Occident. Est-ce essentiel pour vous d’utiliser le cinéma de genre populaire pour aborder la situation de votre pays et d’éventuellement tirer le signal d’alarme ?

Ce n’était pas forcément dans mon intention de retranscrire quelque chose de la société coréenne dans ce film. Je pense que c’est le genre d’histoire qui pourrait arriver n’importe quand et n’importe où. Je considère Haemoo comme un drame humain. Dans la pièce de théatre, les pêches infructueuses et les typhons avaient beaucoup d’influence sur le récit et avaient poussé le capitaine à faire passer des clandestins. Dans mon film, cela s’est incarné dans l’homme qui propose ce travail illégal au capitaine. Il représente le danger, la corruption, et il y a de l’autre côté, pour contrebalancer,  cette relation amoureuse, plus humaine et innocente.


Pourquoi le choix d’une mise en scène essentiellement caméra à l’épaule dans Haemoo ?

Ce choix de mise en scène n’était pas forcément pensé dès le départ. Cependant, comme l’on se retrouve sur la mer, on voulait parfois accentuer la sensation d’être sur un bateau, où ça tangue et ça bouge partout. Mon objectif était surtout de faire ressentir au public ces sensations et que les spectateurs soient aussi sur le bateau. Comme c’est un film sur un drame humain, je voulais trouver le moyen d’être proche de mes acteurs en permanence et que l’on puisse lire à l’écran toutes les émotions possibles sur leur visage.


Quelles sont les influences picturales sur lesquelles vous avez travaillé avec votre directeur de la photo ?

J’ai vu et analysé énormément de films avant de me lancer dans l’aventure. Mais celui qui se rapprocherait le plus de la psychologie de Haemoo et qui m’a beaucoup influencé ce serait Fargo des frères Coen, notamment le jeu entre Steve Buscemi et Peter Stormare. C’est cette confrontation entre ces deux personnages qui m’a le plus inspiré.


Qu’est-ce qui vous intéresse chez KIM Yun-seok ?

Il y a une certaine présence à l’écran avec KIM Yun-seok, dans ce qu’il dégage aussi par rapport au public coréen. Il peut être parfois la force brutale d’un malfrat qui n’a pas de sentiment. Avec Haemoo, j’ai eu envie de montrer ce que l’on n’a pas l’habitude de voir avec lui : la colère, les moments de doute… C’étaient ces choses là chez lui que je voulais mettre en avant via Haemoo.


Ce n’est pas forcément un personnage qui est mauvais à la base, mais qui fait des mauvais choix et tombe dans une spirale infernale.

C’est exactement ce que je voulais faire. Le public coréen a tellement l’habitude de voir KIM Yun-seok comme quelqu’un d’horrible en fait. Or, c’était la deuxième facette qui m’intéressait. Celle que l’on peut voir au début du film par exemple, ces expressions sur son visage que le public n’avait pas encore vu dans ses précédents films. C’était à la fois quelque chose de nouveau pour lui et de très important pour mon film.


Cela fait penser à Memories of Murder où l’on a des personnages qui subissent les événements plus qui ne maitrisent leur destin.

La différence entre Memories of Murder et Haemoo, c’est que dans le second, le personnage principal est obligé de faire un choix et c’est à cause de ce choix que tous les autres protagonistes se retrouvent liés à ses conséquences. C’est un peu comme dans les romans de Kafka où chaque personnage subit les situations pour arriver à une descente aux enfers, sauf qu’ici c’est surtout lié à ce choix fait le personnage du capitaine.


Avec le changement de gouvernement l’an dernier, beaucoup craignaient un impact sur le cinéma coréen à travers une censure conservatrice imposée aux films. Avez-vous ressenti une influence sur la liberté artistique dans le cinéma ?

Je n’ai pas ressenti directement une censure à proprement parler, mais cela est étroitement lié avec l’organisme de classification national qui évolue en fonction des gouvernements. J’ai ressenti des changements dans ma vie de tous les jours, c’est clair, mais pas forcément au niveau artistique. Haemoo n’est pas vraiment le genre de film qui prenait beaucoup risques à ce niveau là.


Avez-vous de nouveaux projets en tant que scénariste ou réalisateur ?

Je n’ai pas l’autorisation d’en parler encore, mais oui. Je collabore actuellement avec un autre réalisateur sur un scénario. Je suis également en train de travailler sur un second long-métrage, basé lui aussi sur un fait réel.

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 楼主| 发表于 2014-10-31 13:37 | 显示全部楼层
本帖最后由 corona0911 于 2014-10-31 13:40 编辑

http://blogs.lexpress.fr/styles/ ... ensoriel-en-bateau/

[Ciné] Haemoo, choc sensoriel en bateau


Une fois n’est pas coutume, un coup de coeur ciné!
Le Festival du film coréen de Paris, c’est en ce moment, et c’était cette année l’occasion de renouer avec le cinéma coréen, qui, à mon grand déplaisir m’a beaucoup laissée sur ma faim depuis deux ans. La Corée du sud est brusquement rentrée dans ma vie grace à Poetry, en 2010, et c’est une filiation que je cherche inlassablement depuis.


Présenté en ouverture du festival, Haemoo arrive avec un gros, gros bagage:produit par Bong Joon-ho (The Host, Mother, plus accessoirement Snowpiercer), il est le film choisi pour représenter la Corée aux prochains Oscars. Il a aussi le triste honneur de porter à l’écran une histoire vraie et tragique, dont on ne vous divulguera évidemment pas tous les tenants et aboutissants. Et sur un mode bien plus léger, mais pas anecdotique, il marque le début au cinéma de Park Yoo-chun, vétéran de la Kpop, qui emprunte ce faisant une route presque inexplorée avant lui, entre deux industries qui ne communiquent quasiment pas et qui sont aux antipodes l’une de de l’autre.

Et le désir et la curiosité suscités par tant de facteurs convergents… se retrouvent à l’écran, dans une réalisation qui sombre inexorablement vers le film d’horreur, et qui au passage prend violemment à la gorge, serre et ne lache plus. Curieusement, étant donné le synopsis (l’équipage d’un bateau transporte 25 clandestins sino-coréens, et la traversée vire au drame) l’analogie filmique qui me vient à l’esprit est La Vie Aquatique, le petit chef d’oeuvre de Wes Anderson dont une grande partie est filmée sur un quasi-rafiot qui vogue sur une mer figurative, et qui théatralise toutes les interactions.


Soi-meme adapté d’une pièce de théatre, Haemoo est un voyage esthétique qui mange tout l’espace et l’étire pour figurer chaque étape de la dérive mentale de l’équipage. On rejoint ici une tension bien connue de la production coréenne, qui relate un quotidien banal glorifié jusque dans les détails, et qui soudain sort de route pour basculer dans une horreur kafkaïenne (comment en arrive-t-on la?). Un naturalisme victime de la fatalité qui ne veut pas donner de clés. C’est terrible, mais si l’on rentre dans ce système, on en sort plus, je vous le dis.

Je regrette personnellement un peu le manichéisme qui sous-tend le film, mais en meme temps, il faut un bien un peu de pureté pour survivre à Haemoo. Sinon, la photographie est sublime, le travail des aplats et des volumes impressionnant.
Et Park Yoo-chun dans tout cela? Eh bien, il a fait ce que l’on appelle dans le milieu une « Ninomiya Kazunari », du nom de cet idol japonais qui surprit bien son monde dans Les lettres d’Iwo Jima de Clint Eastwood en 2006. Au milieu d’acteurs excellents, ll ne s’est pas un peu « sali » en jouant le role de Dong-sik, il a changé de monde, montrant que quand le talent est la, on peut faire coexister deux planètes.


Haemoo (Sea Fog en anglais, du nom de l’épais brouillard qui encercle le bateau) est réalisé par Shim Sung-bo; sera en salles le 11 mars 2015.

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 楼主| 发表于 2014-10-31 13:42 | 显示全部楼层
本帖最后由 corona0911 于 2014-10-31 13:48 编辑

http://www.passion-cinema.com/ac ... n-a-l-etranger-5426

Haemoo : vidéo, le réalisateur Shim Sung-Bo se confie sur le cinéma coréen à l'étranger
Par        Fabrice Laroche - Publié le 30 octobre 2014 à 13:11        - News films Drame        - 61 lecteurs.


à l'occasion de la 9e édition du Festival du film coréen de Paris (FFCP), qui se tient jusqu'au 4 novembre, Relaxnews a rencontré le réalisateur-scénariste Shim Sung-Bo et le comédien Kim Yoon-Seok.

Après avoir signé le scénario de "Memories of a Murder", réalisé par Bong John-hoo, Grand prix, Prix spécial police, Prix Première et Pris médiathèques au Festival du film policier de Cognac en 2004, Shim Sung-Bo, passe derrière la caméra. "Haemoo" est sa première réalisation dont il cosigne le scénario avec John hoo-Bong ("Le Transperceneige").

Inspiré d'une histoire vraie, il suit un équipage de pêcheurs qui va voir sa traversée tourner au drame après avoir accepté de transporter des immigrés chinois souhaitant rentrer vers la Corée.  

Kim Yoon-Seok est un acteur très connu en Corée du Sud et a notamment joué dans les films sombres "The Chaser" et "The Murderer".

Ci-dessous, la bande-annonce de "The Murderer" :


Pourquoi avoir accepté l'invitation du FFCP ?

Shim Sung-Bo : Paris est un peu comme ma deuxième ville. J'y ai vécu plusieurs mois quand je faisais mes études de cinéma. Je passais énormément de temps dans les salles du quartier Saint-Michel et d'Odéon. Je souhaite rencontrer le public français, car j'ai été surpris de découvrir que le cinéma coréen y rencontrait un véritable écho.

Kim Yoon-Seok : Je connais un peu la France pour l'avoir traversée quand j'étais étudiant, grace à un concours de théatre que j'avais gagné en Corée. Ça m'avait permis de découvrir plusieurs villes, dont Avignon et son festival. J'étais également très curieux de revenir en France, car "The Chaser" et "The Murderer", qui avaient été présentés à Cannes en 2008 et en 2011, y avaient reçu un accueil chaleureux.

Comme vous l'indiquez, le cinéma coréen suscite, depuis les années 2000 un véritable intérêt international, avec la reconnaissance de réalisateurs tels que Park Chan-Hook (Grand prix du festival de Cannes pour "Old Boy" en 2004) ou Kim Ki-Duk (Lion d'argent pour le meilleur réalisateur à la Mostra de Venise en 2004 pour "Locataires", entre autres récompenses). Comment l'expliquez-vous ?

S.S.-B. : Il y a une vraie tendance réaliste dans le cinéma coréen qui séduit au-delà de nos frontières. C'est d'ailleurs une question qui revient énormément dans l'industrie du cinéma. Que ce soit au moment d'aller voir les investisseurs pour financer un film ou de consulter son équipe pendant un tournage, on nous demande à chaque fois : "Est-ce que c'est réaliste ?"

Le cinéma coréen est aussi célèbre pour ses films noirs et sombres...

S.S.-B. : Oui, cette noirceur et ce réalisme qui vont de pair reflètent la société actuelle, et c'est une des raisons pour lesquelles nos films intéressent de plus en plus de monde à l'étranger. Un thriller ou un film noir subira moins les barrières de la langue et de la culture qu'un autre genre.

K.Y.-S : C'est beaucoup plus compliqué pour une comédie par exemple qui dépend de codes propres à un pays voire une région...

Est-ce pour ces raisons que vous avez choisi de réaliser "Haemoo", un film inspiré d'un fait divers ?

S.S.-B. : J'ai choisi ce sujet, non pas pour sa noirceur, mais parce que je souhaitais retranscrire les émotions qui traversent les protagonistes dans cette histoire. Il s'agit d'un fait divers, mais il n'est pas traité de l'angle de l'enquête policière : il s'agit de montrer des gens normaux qui "subissent" un fait divers et d'observer leurs réactions face à la mort. En Espagne, j'avais rencontré des gens qui ont vu le film et qui m'ont dit que le drame qui avait eu lieu sur ce bateau leur parlait, car le trafic de clandestins était universel.

K.Y.-S. : Pour ma part, je ne choisis pas mes films en fonction du genre, mais en fonction du scénario. J'aime les histoires avec des relations fortes entre les humains et il s'avère que ce film s'y prête beaucoup. Les relations humaines et sociales peuvent également être abordées dans d'autres genres tels que la comédie, mais c'est plus difficile à exporter à l'étranger... Mais attention, l'export d'un film n'est pas le but principal ! Pour moi, l'objectif premier est de parler au public avec qui je suis en contact direct, le public coréen. Mais si un film me permet de m'adresser à d'autres personnes, c'est encore mieux.

On a pu voir des réalisateurs tels que Park Chan-Wook ou Bong Joon-ho percer à l'étranger avec les films "Stoker" (2013) et "Le Transperceneige" ("Snowpiercer", 2013). Est-ce qu'un carrière internationale est un objectif pour vous ?

Ci-dessous, la bande-annonce du film "Snowpiercer" de  Joon-ho Bong :


S.S.-B. : Je pense que travailler pour l'international est le rêve de tous les réalisateurs. Pour ma part, ce rêve se situe particulièrement du côté du cinéma français. Mais je ne me vois pas encore travailler sur des projets internationaux, je voudrais attendre de réaliser encore quelques films pour acquérir assez d'expérience.

K.Y.-S. : C'est en effet intéressant pour les réalisateurs, mais en tant qu'acteur, la barrière de la langue est un vrai problème. Très peu d'acteurs coréens ont percé à l'étranger, à l'exception peut-être de Lee Byung-hun ("G.I. Joe"), mais ils restent souvent cantonnés à des films d'action et ce n'est pas mon objectif. Et, vu mon age, je pense pouvoir dire que je ferais le restant de ma carrière en Corée (rires).

Le film "Haemoo" est attendu dans les salles françaises le 11 mars 2015. Retrouvez la bande-annonce du film en haut de l'article.

La 9e édition du Festival du film coréen à Paris se tient jusqu'au 4 novembre.

Renseignements sur www.ffcp-cinema.com

Source : FFCP / AFP

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 楼主| 发表于 2014-10-31 13:57 | 显示全部楼层
本帖最后由 corona0911 于 2014-10-31 14:00 编辑

http://itcaughtmyeyes.com/?p=1401

Review – Haemoo / Sea Fog (2014)
Date: October 26, 2014
Author: erlitaputranti
Category: 2014, Korean, Movie
Tags: Bong Joonho, Drama, Han Yeri, Kim Sangho, Kim Yoonseok, Lee Heejoon, Moon Seungkeun, Park Yoochun, Shim Sungbo, Thriller
← Review – The Judge (2014)

Honestly, I’ve been keeping my eye on this movie since last year, when the news of Park Yoochun’s casting surfaced. Well what can I say, he’s one of my favorite idol-turned-actor, second only to Choi Seunghyun. But then again,this movie is produced and co-written by Bong Jooonho, who got me smitten with Snowpiercer last year. So I am convinced enough to get excited over Shim Sungbo’s directorial debut.


The fishing boat Junjin hasn’t been getting as many fish as expected lately, and they’re practically living off of being in debt. Driven into a corner, the captain Cheoljoo (Kim Yoonseok) decided to take the job if smuggling illegal immigrant from China to Korea. But the sea fog, vicious sea, and the South Korean Maritime Police turned the journey into something much harder than they initially thought.

And on board the ship, a love is blossoming in between the youngest crew Dongsik (Park Yoochun) and the immigrant Hongmae (Han Yeri)…


I must admit that I am impressed with this movie. For a directorial debut, I think Sungbo did a very great job. Although I would of course attribute some part of it to Bong Joonho, because it’s the story that caught my attention. I was expecting some sort of a thriller movie about smuggling, with the chase with the police and carefully crafted plans that usually come with such heist, with the natural force as additional hindrance. And at first I thought that it’s what I’m going to get. At least that’s what the story alludes to, until a huge wave come crashing down and tip me off balance, turning the story around into a direction that I wasn’t expecting – at all.

But the story is not without flaws. Sea Fog arguably fell into the trap of turning a love line into a life line, depending too much on the two main characters’ growing feeling for each other. While this may not always be a bad thing,it did turned the immigrant smuggling into a mere background event instead of an important plot point – which I think is such a shame. Because I really think that they could make a better use of the smuggling attempt, showing more dynamics among the immigrants and between them and the crew. I would argue that this is partly because Sea Fog depend too much on the seaborne love story. Hence the focus on Dongsik and Hongmae without ever giving us a real chance to get to know the other crews, more so the immigrants. Yes, they did left quite a mark in one way or the other. But they felt a bit too two-dimensional without any real depth and the snippets of them that we got is just not enough. I may remember them, but I don’t feel particularly connected to them or even feel intrigued to know more about them. Wanho did had a bit depth, but it’s still doesn’t suffice.


Luckily, the three characters that matters all have enough appeals. Captain Cheoljoo is someone that has gone past his hey day but can’t seem to get over it, stubbornly insist to stay in the past. He is calloused, but as the story goes you’ll see more of his grey morality and you know that he really is isn’t one that you’d like to mess with. And Kim Yoonseok express the coldness in him so well it sends shivers down my spine. On the other hand, Dongsik is the typical goodie two shoes that accidentally fell in the wrong batch, a stark contrast with Cheoljoo’s rouge character. Even their character establishing moment when they set foot in the land for the first time is such a contrast: Dongsik went home to his grandmother and was welcomed by his loving grandmother, while Cheoljoo went back to his cheating wife. Dongsik does have some development and turns out to have more steel than what he lets on, but he still is the nice protagonist that you’re supposed to be cheering on. Yet I found Cheoljoo’s character more intriguing and captivating, and he’s the one that I want to know more about. On contrary, Hongmae is simply just too much of an opportunist stuck up for me to like and I somehow doesn’t feel sympathetic with her at all. There’s just something missing with her expression and much too formal way of talking.

Still, the important thing is that Sea Fog managed to gripped me tightly throughout the movie with it’s suffocating tension. The cinematography was awe inducing, allowing you to see the contrast of the vast sea and the cramped ship. The heavy fog, rain, and waves also all play a part in making the movie even more tense. The narrative could use some developing, and I would really appreciate to see more of their attempt in keeping the boat afloat before resorting to drastic means. But all in all, it still is a great directorial debut by Shim Sungbo. Sea Fog was such a pleasure to watch, and hell it even complement the narrative with blood and angst. What more can I ask for?


Director: Shim Sungbo. Writers: Shim Sungbo, Bong Joonho. Released on: 16 October 2014 (Singapore). Casts: Kim Yoonseok, Park Yoochun, Lee Heejoon, Moon Seungkeun, Kim Sangho, Han Yeri.

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 楼主| 发表于 2014-10-31 14:19 | 显示全部楼层
本帖最后由 corona0911 于 2014-10-31 14:21 编辑

http://www.filmdeculte.com/cinema/actualite/Haemoo-20371.html

Haemoo

Corée du Sud, 2014
De Sung-Bo Shim
Scénario : Bong Joon-Ho, Sung-Bo Shim
Durée : 1h51
Sortie : 11/03/2015
Note FilmDeCulte : *****-


L'équipage d'un bateau de pêche va prendre des risques en acceptant à bord des immigrés chinois souhaitant entrer en Corée...


LE VAISSEAU DE L'ANGOISSE

Qu'est-ce qui fait courir le cinéma coréen ? Plus précisément, comment un premier long métrage comme Haemoo peut paraître plus maîtrisé et accompli que bien des films de réalisateurs chevronnés chez nous ? Haemoo symbolise à lui-seul une sorte de petit miracle à la Coréenne, celle d'une cinématographie capable de produire des films à la fois grand public, populaires, et artistiquement ambitieux. Pour être tout à fait honnête, le réalisateur Shim Sung-Bo (lire notre entretien) n'est pas un total inconnu: il a participé activement à la résurrection au tournant du XXIe siècle du cinéma coréen en co-scénarisant Memories of Murder, le thriller réalisé par Bong Joon-Ho. On n'a plus eu de nouvelles de lui depuis alors que Bong s'est affirmé comme l'un des filmeurs les plus doués au monde, quel que soit le registre. Avec Haemoo, Bong Joon-Ho rend la pareille en co-signant le scénario et en produisant le long métrage cette fois dirigé par Shim.

Haemoo s'inspire d'une pièce de théatre, elle-même inspirée d'un fait divers. L'écriture riche et ample, la mise en scène dynamique et assurée font rapidement oublier les racines théatrales ou les risques du film inspiré de faits réels où l'authenticité proclamée d'un drame sert souvent de cache-sexe au manque de personnalité. Marque de fabrique d'un certain cinéma coréen, notamment le plus populaire, Shim sait varier les tons comme un équilibriste. Comment marier en un film l'humour et l'horreur ? Inviter la romance et le propos social sans qu'on ne distingue les agrafes de différents genres reliés entre eux ? On ne connait pas la recette magique mais chaque registre dans Haemoo nourrit l'autre, rend le film plus vivant, nous transporte sur le bateau, en pleine dérive au bout de l'enfer. Cette perfection de l'écriture telle une enfilade de triple lutz par une patineuse coréenne impressionne. Le scénario d'Haemoo est plein de ressources et ne tombe jamais en panne. On ne vous dévoilera évidemment pas ce qui fait basculer le long métrage, mais l'absence cash de sentimentalisme tout comme le sens rare du pathétique font d'Haemoo un film puissant, poignant qui ne semble actuellement possible à produire qu'en Corée.

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 楼主| 发表于 2014-10-31 14:24 | 显示全部楼层
本帖最后由 corona0911 于 2014-10-31 14:27 编辑

http://www.cinecomca.com/2014/10/haemoo-notre-critique/

Haemoo : Notre critique
BY CINéCOMCA · OCTOBRE 29, 2014


SYNOPSIS
« Inspiré d’une histoire vraie, Sea Fog s’intéresse à un capitaine de bateau de pêche (Kim Yoon Seok) frappé de plein fouet par la crise financière de 1997. Il décide alors de joueur les passeurs pour gagner de l’argent et embarque un groupe d’immigrants clandestins à son bord. Traqué par les autorités et soumis à des conditions météorologiques difficiles, l’équipage décide de cacher les immigrants au cœur du bateau où l’air commence à manquer. »

(source : FFCP)

LE FILM
Réalisateur : Shim Sung-bo
Genre : Drame
Casting : Seok-yun Kim, Han Ye-Ri, Yun-seok Kim

Sortie française : 11 mars 2015

CRITIQUE
Nous avons eu la possibilité de voir Haemoo à l’occasion de l’ouverture du Festival du Film Coréen à Paris (FFCP). Il s’agit du premier film de Shim Sung-bo en tant que réalisateur et pour tout vous dire pour un premier film, c’est plutôt une réussite !

Effectivement, Haemoo réussit à nous captiver grace à son scénario, mais aussi ses acteurs.

On distingue bien trois étapes dans le film. L’introduction est plutôt calme : on remarque réellement que celle-ci est là pour introduire les différents personnages, leurs positions et leurs caractères ainsi que la situation économique de ces pêcheurs.

La décision du capitaine du bateau, joué par Kim Yun-Seok, d’embarquer des clandestins à bord va bouleverser cette tranquillité. Il s’agit d’une décision dangereuse, mais nécessaire pour se donner les moyens de vivre. Ceci montre les difficultés auxquelles font face certains face à la crise : prendre des risques pour mieux vivre ou rester au calme, mais avec des difficultés financières. Pour faire court, un réel dilemme.


Une fois les clandestins à bord, du suspens s’instaure alors pour petit à petit tourner à l’horreur, tout ceci avec un grain de folie. Bien que c’est très tentant, je ne vais pas vous dire pourquoi et vous laisser le découvrir vous-même lorsque le film sortira en mars prochain ou cette semaine au FFCP. Toutefois je tiens à dire que l’évolution de la situation des pêcheurs est extrêmement bien travaillée et rend le film intense et prenant.

Mais à mon avis, même si le scénario est bon, les acteurs donnent beaucoup à ce film. Kim Yun-Seok déjà connu pour son rôle dans The Chaser est très bon et reflète bien l’ambiance et la situation du film à lui seul.

Pour les gens n’aimant pas les films trop sombres, heureusement il y a Lee Hee-Joon jouant le rôle d’un obsédé par le sexe (disons nymphomane). Dit comme ça, cela peut paraître assez bizarre, mais cela amène de la légèreté dans le récit. Mais pourtant cette obsession exagérée a fait rire plus d’un spectateur lors de la diffusion du film.

Ensuite personnellement, je n’ai pas réussi à totalement accrocher au personnage de Park Yoo-Chun, Dong-Sik, qui est pourtant un rôle essentiel. J’ai trouvé le forcing qu’il fait pour qu’une jeune clandestine reste dans la salle des machines un peu trop appuyé et exagéré. Mais son personnage étant le plus jeune du groupe, évolue et fait face à la réalité au fur et à mesure du film.


Les clandestins et en particulier trois donnent un peu de dynamique au film. Je vous parlerai uniquement de Yool-Nyeo qui fait rire et un peu pitié dans le film. On se rend mieux compte de la réalité à laquelle est confronté le clandestin : apeuré et prêt à tout à la fois pour se retrouver dans une meilleur situation.

L’unique bémol du film selon moi, est le “six ans plus tard” qui n’apporte rien et que je ne trouve donc pas forcément nécessaire. Mise à part pour un éventuelle “Happy Ending”.

Même s’il est sûrement un peu violent pour les ames sensibles, Haemo est un bon film qui donne une image du cinéma coréen comme on aime le voir. Alors n’hésitez plus, embarquez dans le navire !

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 楼主| 发表于 2014-10-31 14:37 | 显示全部楼层
本帖最后由 corona0911 于 2014-10-31 14:39 编辑

http://cinephilia.fr/blog/critique-haemoo-de-shim-sung-bo/

CRITIQUE: HAEMOO DE SHIM SUNG-BO

On 29 octobre 2014 by Ilan


Film d’ouverture du Festival du Film Coréen à Paris.

Haemoo, premier film du scénariste de Memories of Murder et produit par le réalisateur de Snowpiercer est un huis-clos sombre mélangeant les genre cinématographique de la plus belle des manières !


L’équipage d’un bateau de pêche va prendre des risques en acceptant à bord des immigrés chinois souhaitant entrer en Corée.


Le cinéma Coréen commence à nous habituer depuis plusieurs années à nous sortir plusieurs petites bombes cinématographiques et Haemoo fait parti de ces films qui, quand on en sort, on a du mal a percuter l’uppercut qu’on vient de se prendre. Et évidemment quand un film coréen est réalisé par le scénariste du sublime Memories of Murder et que Bong Joon-Ho, le réalisateur de The Host et de Snowpiercer produit le film, la claque ne peut être qu’au rendez-vous!

Haemoo raconte l’histoire du capitaine Kang et de son équipage qui vont décider de prendre le risque de transporter des immigrés chinois pour les faire rentrer en Corée. Malheureusement, le voyage va transformer l’équipage et le capitaine Kang…

Il n’y a qu’avec le cinéma coréen où l’on peut découvrir une première réalisation maîtrisée à ce point. Une écriture sublime, un développement des personnages les emmenant jusqu’au bout du bout et une mise en scène de bonne facture. Mention spéciale pour la tension du dernier acte et cette scène du brouillard absolument saisissante.


Haemoo est un film qui mélange les genres cinématographiques. Commençant comme un simple drame social, il évolue progressivement en histoire d’amour pour se conclure en film d’horreur et catastrophe dans un dernier acte d’une angoisse absolue.

L’évolution des personnages est elle aussi très bien écrite. Le capitaine Kang qui passe d’un être qu’on apprécie par ses actes et parce qu’il lui arrive des choses dur qu’on prend avec légèreté. Cependant au fur et à mesure que  l’histoire avance, le personnage s’assombrit, et devient de plus en plus détestable par ses actes, allant jusqu’à franchir la limite du non retour. Un destin à la Walter White un petit peu.

Dans ce film on suit aussi deux histoires d’amour qui vont s’entremêler. D’abord celle  d’un membre de l’équipage et ensuite celle du capitaine et son bateau. Deux histoires d’amour tragiques vu la tournure du film.


Côté casting, on y retrouve la star de The Chaser, Kim Yun Seok dans le rôle du Capitaine Kang. Un rôle qui colle parfaitement à la peau de l’acteur qui livre une prestation stupéfiante en montrant toute les différentes facettes possibles.

Cependant, le film peut souffrir de son rythme assez lent au début et avec quelques passages à vide au milieu mais la violence des propos ainsi que des images vous mettra un bon gros de poing. Le film mettant en scéne la véritable nature de l’être humain un peu à la manière de Refn.


Haemoo est donc une petite bombe coréenne comme on les aime, montrant des personnages travaillés jusqu’au bout du bout, doté d’une mise en scène incroyable et permettra à son réalisateur d’obtenir enfin un nom et de ne plus être simplement le scénariste de Memories of Murder. Shim Sung Bo rejoint donc les grands cinéastes coréens et on a déjà hate de voir son prochain film.

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 楼主| 发表于 2014-10-31 14:45 | 显示全部楼层
本帖最后由 corona0911 于 2014-10-31 14:46 编辑

http://allons-au-cinema-avec-tom ... 2014/10/haemoo.html

Haemoo
28 Octobre 2014, 23:37pm | Publié par Tommy's Ghostwriter

Un film de Shim Sung Bo
Note: 16/20
Critique: Ce film coréen en presque huis clos passe du drame au film d’horreur avec brio.

La quasi-totalité des scènes sont filmées sur un bateau. Ce dernier étant censé transporter des émigrés clandestins de Chine vers le Corée. On vogue avec les membres de l’équipage vers ce périple aussi risqué que (très) bien payé. Oui, les marins ici ne sont pas vraiment des enfants de chœurs et semblent ne considérer que très peu ces émigrés. C’est d’ailleurs un des seuls reproches que l’on pourra faire à ce film : des personnages trop manichéens, d’un côté les marins violents, vulgaires et sans état d’ame, de l’autre le héros et sa tendre et chère tellement adorables. On s’attache cependant à eux, même aux plus pourris.

Les acteurs sont en revanche superbe, Kim Yun Seok est redoutable et effrayant dans son rôle de capitaine de bateau impitoyable. Park Yoo Chum se débrouille très bien (pour un chanteur) et possède un grand charisme lui permettant de rendre son personnage très classique bien plus intéressant qu’il n’y paraît. Han Ye Ri est mignonne comme tout mais ne se laisse pas faire pour autant, une femme qui a du caractère.

L’ambiance au début très calme va vite se déchainer de même que la mer qui les entoure pour finir ensuite dans un brouillard meurtrier apportant confusion et rendant l’équipage peu à peu fou. On se délecte de la tournure des événements beaucoup plus tragiques, violents et sadiques qu’on aurait pu espérer. Les rebondissements ne manquent pas et les personnages ne manquent pas de peps, ni de mauvaises idées apportant un rythme soutenu au récit. On est complétement pris dans cette « croisière » macabre et même les doux passages romantiques nous convainquent complétement. Le message est fort posant des faits presque aussi cruels que réels (du moins pour la première partie) l’histoire horrible mais captivante, on est soufflé par cette descente psychique aux enfers des personnages et ces scènes de boucheries filmées sur l'eau.

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 楼主| 发表于 2014-10-31 14:55 | 显示全部楼层
本帖最后由 corona0911 于 2014-10-31 14:59 编辑

http://www.filmdeculte.com/peopl ... -Sung-Bo-20373.html

Festival du Film Coréen: Entretien avec Shim Sung-Bo

C'est l'une des éclatantes révélations du cinéma coréen. Mais s'il signe avec Haemoo un impressionnant premier film, Shim Sung-Bo n'est pas totalement un nouveau venu puisqu'il a co-écrit Memories of Murder de Bong Joon-Ho en 2003. Haemoo raconte l'aventure de quelques hommes qui acceptent de transporter sur leur bateau des clandestins souhaitant entrer en Corée. Le long métrage, qui sort en salles le 11 mars 2015, est présenté dans le cadre du Festival du Film Coréen de Paris (et est par ailleurs le candidat coréen à l'Oscar du meilleur film en langue étrangère). Shim Sung-Bo nous parle de son film, de sa collaboration avec Bong Joon-Ho et de l'état du cinéma coréen.


Vous avez co-écrit Memories of Murder il y a dix ans. Pouvez-vous nous raconter ce qui s'est passé entre Memories et la réalisation de votre premier film, Haemoo ?

En fait en Corée on peut qu’il y a un certain processus pour devenir réalisateur. C'est-à-dire que toutes les personnes qui souhaitent travailler dans le milieu du cinéma commencent par être assistants sur le terrain. Puis elles développent elles-mêmes leurs propres scénarios, et ça peut prendre beaucoup de temps. Effectivement dans mon cas, ça a pris plus de temps que la moyenne ! J’ai travaillé dur pour écrire mes propres scénarios. Une fois que je les ai achevés, je les ai soumis à certaines personnes, c’est comme ça que ça se passe. Ces dix dernières années, j’ai beaucoup écrit notamment un scénario sur lequel j’ai travaillé plus de cinq ans mais qui malheureusement n’a jamais abouti.

Quelles questions se pose t-on en tant que scénariste, puis en tant que metteur en scène, pour faire d'une pièce de théatre un film de cinéma ?

Pour tout dire ce n'est pas parce qu’il s’agit d’une pièce de théatre que j’ai une certaine méthodologie-type pour en faire un film. Quel que soit le genre, je regarde d’abord le potentiel que cela pourrait avoir en tant que film. C’est sur cette base que je choisis de faire un film ou non. Pour prendre l'exemple de la pièce de Haemoo, beaucoup de choses se passaient hors de la scène. Ce qui était très intéressant, c’était que lors des changements de scène, le noir était total et on n’entendait que les bruits et la musique. Le spectateur ne pouvait que deviner ce qui se passait. Dans mon film, j’ai essayé d’approfondir ces moments qui jouaient sur l’imagination des spectateurs. Comment les retranscrire au mieux ? J'ai apporté un soin particulier à ces scènes, et sur ce qui restait mystérieux dans la pièce de théatre.

Quelle a été l'implication de Bong Joon-Ho au niveau de la production et de l'écriture ?

Nous avons à la base énormément discuté du film, et de la direction à prendre sur le scénario. On a parlé des sentiments que les personnages, que des êtres humains peuvent ressentir dans de telles situations. En tant que réalisateur expérimenté, il m’a aidé à simplifier beaucoup de choses, des détails que moi, en tant que novice, je voulais mettre en avant. Il m’a aidé à me concentrer sur ce qui était vraiment essentiel et c’était très intéressant de travailler avec lui. C’est vrai qu’avec le recul, être réalisateur, c’est avant tout devoir choisir. La collaboration avec Bong Joon-Ho m’a montré comment tirer profit des différents choix à faire, analyser le pour et le contre et en tirer le meilleur.

Comment avez-vous collaboré avec votre directeur de la photographie Hong Kyung-Pyo pour les différentes atmosphères visuelles du film ?

En fait en Corée, Hong Kyung-Pyo est la personne emblématique en tant que directeur de la photographie. C’était pour moi un choix tout à fait naturel. C’est aussi le seul directeur de la photographie en Corée qui a autant d’expérience sur des tournages en mer notamment par le film Typhoon de Kyung-Taek Kwak qui n’est pas très connu au niveau international mais aussi Phantom de Byung-chun Min qui raconte l’histoire d’un sous-marin et durant lequel il a mis au point sa méthode dite du "smog". C’était passionnant de travailler avec lui et c'était primordial. Car il avait vraiment toutes les connaissances nécessaires pour porter le film au niveau qu'on souhaitait atteindre.

L'une des marques de fabrique de bon nombre de films coréens, notamment des films populaires, est leur mélange de ton qui rend les films vivants et déroutants. Pouvez-vous nous parler de la façon dont vous gérer l'humour, par exemple, dans une histoire aussi dure, parfois proche de l'horreur ?

Ce n’était pas totalement volontaire, en tout cas il y a des notes d’humour mais l’idée n’était pas purement de faire rire le public. Quel que soit l’endroit où on vit, plus on s’approche de la vie, plus on peut la trouver drôle, quelles que soient les circonstances. C’est peut-être une forme d'humour tout à fait naturelle qui ressort de la vie humaine telle qu’elle est.

Aviez-vous des modèles en tête pour réaliser votre premier film ? Qu'il s'agisse de cinéma ou de littérature par exemple.

En termes de films je dirais certainement Fargo des frères Coen. Notamment sur la façon dont on traite des personnes qui commettent un crime, et comment on peut avoir de l’empathie pour ses gens-là. En ce qui concerne les œuvres littéraires, je citerais Crime et Chatiment de Dostoievski.

Comment avez-vous tourné les scènes en mer ? Quelle est la part d'effets spéciaux, de scènes tournées en mer ?

Ah ça c’est une part que je ne veux pas forcément dire au public ! (rires) Mais si vous avez des questions, je peux vous en parler personnellement hors interview.

Nous mettons en ligne un dossier consacré au jeunes découvertes du cinéma coréen. Y a t-il des nouveaux cinéastes qui ont particulièrement retenu votre attention ces dernières années ?

Est-ce que je peux vous répondre dans un mois ? (rires) Malheureusement, avec la longue préparation de Haemoo, je n’ai pas pu faire beaucoup de découvertes ces derniers temps… et j’ai un terrible trou de mémoire. Mais je peux vous parler de Mother, ce n’est pas récent mais c’est un film que j'ai revu récemment et que j’adore. Parce qu'en le voyant, j’ai ressenti ces sensations que j'ai eues en voyant films japonais des années 60 70. Ça m’a énormément touché.

Vous avez participé à Memories of Murder à une époque qui correspond à la résurrection du cinéma coréen, notamment sur la scène internationale. Dix ans plus tard, les grands réalisateurs découverts tournent toujours et de nouveaux cinéastes ont émergé. Diriez-vous que les choses ont changé, qu’il est plus ou moins dur de réaliser un film aujourd’hui ?

Je me demande si ce n’est pas plus difficile aujourd’hui qu’à cette époque-là. Mais je trouve d’un autre côté que sur le plan technique, il y a eu une vraie démocratisation du matériel, des caméras… La grande différence, c’est qu’avant il existait comme je vous le disais tout à l'heure un chemin strict à prendre pour devenir réalisateur. D’abord être assistant et si possible être assistant de certains réalisateurs. Aujourd’hui, avec le bon matériel et de bonnes idées, des jeunes cinéastes peuvent faire de très bons films et la principale différence est peut-être là. J’ai l’impression pour ma part d’avoir traversé un très long tunnel et d'en sortir à peine. Peut-être que la jeune génération ne va pas avoir à le traverser. Je vais essayer de découvrir ces cinéastes-là.

Avez-vous des projets ? L’un de vos anciens scénarios qui pourrait devenir un film par exemple ?

C’est un peu trop tôt pour parler mais j’ai un projet en tant que scénariste, pour un autre réalisateur. Il s'agira d'un film d'animation japonaise dont j’écris scénario. E pour ma part en tant que réalisateur, je vais sélectionner thème. Peut-être en cette fin année ou au début de l'année prochaine. Pour revenir sur les scénarios sur lesquels j’ai travaillé, maintenant que je suis devenu réalisateur, je comprends pourquoi ils n’ont pas abouti donc je préfère ne pas revenir sur ces scénarios là ! (rires)

Entretien réalisé le 29 octobre 2014. Un grand merci à Céline Petit et Clément Rébillat.

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 楼主| 发表于 2014-11-2 10:46 | 显示全部楼层
本帖最后由 corona0911 于 2014-11-2 10:57 编辑

http://www.soompi.com/fr/2014/10/31/ffcp-film-douverture-haemoo/
France : Le Festival du Film Coréen à Paris et son film d’ouverture “Haemoo”

Haemoo Sea Fog

Vous n’êtes pas sans l’ignorer, la 9e édition du festival du film coréen à Paris a débuté le mardi 28 octobre, et se déroule actuellement jusqu’au 4 novembre au cinéma publicis sur les Champs élysées. C’est l’occasion parfaite pour pouvoir admirer sur grand écran des longs métrages auxquels on a difficilement accès en temps normal.

Cette année, le festival a choisi comme film d’ouverture le film de Shim Sung Bo : “Haemoo” ( Sea Fog ) qui se traduit « le brouillard de mer » en français. Le réalisateur ainsi que le célèbre acteur Kim Yoon Suk nous ont fait l’honneur d’être présents lors des séances et sont même restés un peu plus tard que prévu pour répondre à des questions supplémentaires du public.

Haemoo raconte l’histoire d’un capitaine de bateau qui se retrouve à accepter de prendre des clandestins venus de Chine en mer, enfin de gagner suffisamment d’argent pour sauver son vieux bateau nécessitant beaucoup de rénovations. Les choses en mer ne se passent pas comme prévues et le capitaine et son équipage se retrouvent face à des problèmes qu’ils n’avaient pas envisagé.

Le film est une adaptation d’une pièce de théatre, elle-même tirée d’un fait divers du début des années 2000. Avec un casting solide et l’aide à l’écriture et la production du célèbre Bong Joon Ho ( réalisateur de “The Host”, “Mother”, et plus récemment “Snowpiecer”), le film est choisi par la Corée pour représenter le pays aux oscars du meilleur film en langue étrangère.

La longueur de la file d’attente pour accéder à la salle lors de la deuxième diffusion du film est le parfait exemple pour démontrer sa popularité au festival. Les spectateurs ont tous un profil différent ; des cinéphiles en tous genre, des fans de « Micky Yoo Chun », des amoureux de la culture coréenne, ou bien même des curieux qui passaient juste par là.

Haemoo, d’une esthétique irréprochable, est un véritable plaisir pour les yeux. Il entraîne ses personnages tout comme les spectateurs dans un voyage obscur à l’issue incertaine. Les personnages sont tous intéressants et bien pensés, la touche de romance est justement dosée, et le temps passé dans la salle de cinéma n’est pas regretté.


                               
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Le réalisateur Shim Sung Bo et l’acteur Kim Yoon Suk se sont prêtés aux jeux de questions et réponses avec le public, donnant tour à tour leur avis sur le film et les personnages, réexpliquant volontiers certaines scènes. Par un soucis de spoilers, nous n’en parlerons pas plus.

Le film Haemoo sera disponible dans les salles de cinéma françaises en mars 2015.

L’équipe de Soompi France souhaite remercier les organisateurs du FFCP. Nous vous proposerons prochainement, à vous, Soompiens ne pouvant pas participer à ce festival, de prochains résumés exclusifs en lien avec les diffusions d’autres films. Restés donc connectés !

http://www.soompi.com/fr/2014/11/01/france-masterclass-avec-kim-yun-seok-je-pensais-que-micky-yoochun-etait-deux-personnes-differentes/
[France] Masterclass avec Kim Yun Seok : “Je pensais que “Micky Yoochun” était deux personnes différentes.”
par saon Il y a 9 heures

Kim Yun Seok

Lors du Festival du Film Coréen à Paris de cette année 2014, qui se déroule actuellement jusqu’au 4 novembre, l’acteur Kim Yun Seok reçoit une attention particulière. Il est le premier acteur invité lors d’une nouvelle section : la section « focus », qui comme son nom l’indique se focalise sur un acteur spécifique et ses films. Le festival a donc diffusé 4 des productions dont il a fait partie ( “The chaser”, “Hwayi”, “Running Turtle” et “Haemoo”), et a même organisé une « Masterclass » d’une heure avec Kim Yun Seok. L’occasion parfaite d’apprendre à connaître l’acteur plus en détails !

Lorsqu’on demande à l’acteur ce qu’il pense de la nouvelle vague d’idoles et de chanteurs qui se mettent à jouer la comédie à leur tour sans avoir reçu de formation pour, l’acteur n’y voit aucune objection.

Kim Yun Seok a alors pris en exemple son collègue lors du film « Haemoo » : Park Yoo Chun (JYJ). Il a d’abord fait rire toute la salle en partageant une anecdote sur le chanteur, «  TVXQ, n’est-ce pas ? Park Yoo Chun… Micky Yoo Chun… Au début, je pensais que « Micky Yoo Chun » était deux personnes différentes. » Il a ensuite expliqué que Yoo Chun était un bon acteur, qui mettait tout son cœur dans ce qu’il faisait, avec une réelle volonté de bien faire. Tout comme le faisait le jeune Yeo Jin Gu, avec qui il a partagé la tête d’affiche de « Hwayi », l’acteur de par son jeune age n’a pas non plus eu l’occasion de suivre des formations d’acteur, mais cela ne lui enlève rien à son talent. Kim Yun Seok, contrairement à beaucoup d’acteurs vétérans, voit donc le mélange des acteurs et idoles d’un bon œil, et a même ajouté qu’il n’était pas contre non plus les acteurs s’essayant à la réalisation et inversement.


                               
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Lors de cette Masterclass, l’acteur nous en a aussi livré un peu plus sur lui même, son parcours et ses ambitions étant plus jeune. Dès son plus jeune age, Kim Yun Seok a été confronté à l’univers du cinéma. Ses parents étant de grands cinéphiles, il n’était pas rare qu’ils regardent ensemble de vieux films hollywoodiens à la télévision, et très vite l’acteur a développé l’envie de devenir réalisateur. A l’université, il s’inscrit au club de théatre, et quelques années plus tard il rejoint une petite troupe qui ne se produisait que dans des petites salles. Il obtient alors un des rôles principaux dans une pièce nommée « Line 1 », une comédie allemande. Il rencontre au sein de la troupe le célèbre acteur Song Kang Ho et tous deux deviennent bons amis, après 5 pièces jouées ensemble.

Kim Yun Seok est ensuite revenu sur une période difficile de sa carrière, il nous a avoué avoir pensé tout arrêter. Le théatre était sa passion mais elle était trop éphémère, et mal payée. Il n’arrivait plus à faire face à ses parents, qui lui avaient permis d’aller à l’université, et pensait tout abandonner pour trouver un travail plus stable dans une entreprise. C’est alors que son ami Song Kang Ho l’a persuadé de ne pas lacher prise, et continuer à essayer de percer. L’acteur a alors cherché à donner une certaine légèreté à l’histoire en rajoutant, « Je pense que c’est parce que Song Kang Ho n’a pas beaucoup d’amis, il ne voulait pas se retrouver seul. ».

Les débuts de l’acteur ne se sont pas faits sur grand écran contrairement à ce que l’on pourrait penser. Il a débuté avec un second rôle dans un drama diffusé le matin du lundi au samedi. Prévu pour 60 épisodes, le drama dépassa les 160 finalement, du à son grand succès. Kim Yun Seok n’était alors pas très apprécié du scénariste, qui avait en tête un autre acteur pour le rôle et voyait d’un mauvais œil un petit nouveau lui voler la place. Les critiques fusaient alors à chaque répétition, mais plus le succès du drama augmentait, plus l’acteur était apprécié. Quelques années plus tard, il obtient un rôle dans le film “Tazza”, et sa carrière cinématographique débuta réellement.

Malheureusement, une heure passe bien trop vite, et suite à un mauvais management du temps, le public n’aura pas pu poser de questions à l’acteur. La Masterclass s’est alors terminée un peu brusquement, mais on n’en ressort pas déçu pour autant. L’acteur a même pris le temps de signer quelques autographes devant le cinéma avant de partir.

Vous pourrez retrouver l’acteur Kim Yun Seok au coté de Park Yoo Chun au cinéma, dans le film Haemoo ( Sea Fog ), qui sortira en mars 2015 dans nos salles !

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 楼主| 发表于 2014-11-2 10:53 | 显示全部楼层
http://www.soompi.com/fr/2013/08 ... he-du-film-sea-fog/
Yoochun (JYJ) sera en tête d’affiche du film “Sea Fog”
par Cream le 19 août 2013 à 19:55

Il semble que Yoochun (JYJ) gagne en notoriété avec sa carrière d’acteur. Après avoir obtenu plusieurs rôles dans des dramas tels que “Rooftop Prince”, “Sungkyunkwan Scandal” ou encore “I Miss You”, il est temps pour l’artiste de passer à l’étape suivante en faisant ses débuts au cinéma.

Yoochun incarnera le personnage principal du film “Sea Fog”, réalisé par Shim Sung Bo et produit par Bong Junho (connu internationalement pour ses films “Memories of Murder”, “Barking Dog” et “Mother” entre autres). Song Joong Ki était censé jouer le rôle confié à Yoochun, mais il a dû abandonner l’offre après avoir reçu une convocation l’invitant à faire son service militaire. Le 19 août, une source d’OSEN a révélé : “Après une longue discussion, il a été confirmé que Park Yoochun rejoindrait le casting du film. Il assimile actuellement tous les détails du contrat”.

“Sea Fog” est inspiré d’une pièce de théatre du même nom et basée sur des faits réels, à savoir la mort de 25 immigrés clandestins chinois dans la cale d’un cargo coréen qui rentrait en Corée du Sud (plus de détails ici). Yoochun jouera le rôle d’un marin nommé Dong Shik qui travaille sous les ordres d’un capitaine incarné par Kim Yoon Suk (“The Chaser”, “The Thieves”). Alors que le but initial de leur excursion est la pêche, les deux personnages et leur équipage décideront de laisser monter à bord des passagers clandestins venus de Chine pour se faire de l’argent. Tout ne se passera pas comme prévu puisqu’ils seront poursuivis par la police maritime sud-coréenne, devront faire face à une tempête en mer et les passagers supporteront très mal le voyage.

Yoochun reçoit de très bonnes critiques concernant son jeu d’acteur depuis qu’il enchaîne les rôles dans les dramas. Son interprétation dans “Sea Fog” lui permettra sans doute de confirmer son talent auprès d’un public plus vaste. Le tournage du film commencera en septembre et sa sortie est prévue courant 2014.


http://www.soompi.com/fr/2014/07 ... es-du-film-sea-fog/
Une vidéo présentant les personnages du film “Sea Fog” est mise en ligne
par cindyleemellor le 13 juil 2014 à 11:00

Sea Fog

La sortie du film “Sea Fog”, dirigé par Shim Sung Bo, est proche !

“Sea Fog” est basé sur l’histoire vraie d’un capitaine de bateau de pêche qui, pour faire plus d’argent, décide de faire monter à bord des immigrants clandestins. Poursuivi par la police maritime coréenne, rencontrant brouillard, pluie et vent violent, l’équipage va cacher les 30 immigrants dans le réservoir de pêche où ils vont lentement mourir de suffocation.

Le casting est composé de Kim Yoon Seok (le capitaine Cheol Joo), Park Yoochun (Dong Sik), Han Ye Ri (Hong Mae) ou encore Lee Hee Joon (Chang Wook) et c’est eux, ainsi que le reste de l’équipe, que l’on retrouve dans cette vidéo présentant des extraits du film mais aussi les personnages un peu plus en profondeur.

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 楼主| 发表于 2014-11-2 11:01 | 显示全部楼层
http://hkcitizensmedia.com/2014/10/31/haemoo/
怒海沉淪 人性盡露
31/10/2014


韓國奉俊昊的電影,最愛刻劃人性陰暗面,反映時弊及敢於批判當權者。從03年由他執導的「殺人回憶」、06年的「韓流怪嚇」、到13年的「末世列車」中可見一斑。新片「怒海沉淪」 (Haemoo),奉作為監製和編劇,電影仍帶有黑色幽默、天意弄人等因素,但相對他的舊作,「怒」的風格較為沉實,或許這是改篇真人真事的災難片有關。

很多電影在交代角色和故事背景時,不是過於詳細,就是流於傍白叙述,這種先要觀眾吃一記悶棍的做法,實在令人吃不消。「怒」在這方面的處理手法,明顯高明得多。起首先略帶輕鬆,側訪前進號各船員的工作及起居生活,簡簡單單交代了各船員的背景和習性。此做另一目的,是為跟故事後半部的緊張戲肉,作出強烈的反襯對比。在安逸的日子,船上各人表現尋常,互相守望相助。當遇上極端情況,人性的醜陋或光輝,便盡情顯露。


「怒」叫人反思的地方眾多,例如凡做任何決定時,總難分對或錯。正如船長當初為了自己和船員人着想,才鋌而走險。倘若船長手風順,行大運,在船上未有出現連番意外或失誤,船長或早已成英雄,而非歷史上的千古罪人。


環顧香港當前困局,跟戲中前進號的情況相似。在太平盛勢時,持不同政見的市民,仍可和諧共處。當問題發生後,人心撕裂,互相指責或動武。最不幸的是,擔當船長一職的領導人,為了戀棧權貴,遇事只懂挑撥離間。相對前進號的不幸,香港才是人間悲劇。

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 楼主| 发表于 2014-11-4 00:12 | 显示全部楼层
本帖最后由 corona0911 于 2014-11-4 00:27 编辑

http://www.sancho-asia.com/articles/haemoo
HAEMOO
      
De bonnes fées se sont penchées sur le berceau de Haemoo, première réalisation de Shim Sung-ho, scénariste de Memories of Murder, dont le réalisateur Bong Joon-ho est ici co-scénariste et producteur.
Cheol-joo est le capitaine d’un bateau de pêche, dont la vétusté l’oblige à interrompre par anticipation une campagne de pêche. Son armateur souhaiterait le mettre à la casse pour toucher la généreuse somme offerte par le gouvernement pour réduire les surcapacités de production de l’industrie de la pêche. Cheol-joo ne l’entend pas ainsi et souhaite racheter le rafiot. Nous sommes en 1998, en pleine crise asiatique, et le capitaine ne voit d’autre solution pour gagner beaucoup d’argent que d’utiliser son navire pour faire de la contrebande. Le passeur de la ville lui propose de transborder des passagers clandestins sino-coréens dans les eaux internationales avec pour charge de les débarquer en Corée. Leur arrivée à bord va créer des tensions entre eux et les membres de l’équipage, mais aussi entre les pêcheurs jusqu’à ce que la situation échappe à tout contrôle...
Sans doute trop gaté par les studios hollywoodiens prolixes en effets spéciaux, les scènes de mer m’ont laissé un peu sur ma faim. Certains cadrages serrés semblent avoir pour unique but d’éviter d’avoir à réaliser un trucage. Cela étant dit, Haemoo est particulièrement bien filmé, Shim Sung-ho ayant fait appel pour l’image au collaborateur de Bong Joon-ho pour Snowpiercer et Mother, Hong Kyung-pyo. Grace à un sens aigu du cadrage, il fait très bien ressentir la promiscuité de la vie dans un bateau, et filme certaines scènes en utilisant des angles très orignaux.
A défaut d’effets spéciaux bluffant, l’ancien scénariste sait créer des trajectoires de personnages et ce sont elles qui emportent le morceau dans Haemoo. Ses personnages ne sont pas complexes, mais leurs comportements, qui semblent anodins et même parfois risibles à nos yeux au début du film, ne le sont plus lorsqu’ils sont poussés à des extrêmes par des circonstances exceptionnelles. Il n’est alors plus question de rires dans la salle.
Shim Sung-ho ancre les premières minutes de son film dans la réalité, en montrant la vie commune dans le bateau, et maintient Haemoo dans un registre naturaliste, si ce n’est dans la partie finale où le vernis de la civilisation disparait. Son but est de montrer que les hommes d’équipages sont des être humains tout à fait normaux, comme vous et moi, malgré les actes qu’ils vont commettre.
Maître à bord après dieu (il abuse même ici de ses prérogatives), le capitaine prêt à tout pour conserver son bateau est joué par Kim Yoon-suk. L’acteur, que les spectateurs français ont déjà pu voir dans The Chaser et The Murderer, fait preuve une nouvelle fois d’une belle intensité de jeu en interprétant ce personnage se transformant en sociopathe. Le second protagoniste principal et représentant plus digne de la race humaine, Dong-sik, est moins bien servi en étant interprété par un chanteur de K-pop plutôt fadasse. Il partage heureusement souvent l’écran avec Hong-mae, la jeune immigrante, dont il s’est épris. L’actrice Han Ye-ri est plus à même de transmettre les émotions de cette jeune femme, de la crainte à la gratitude en allant jusqu’à la terreur. Le réalisateur évite la plupart des écueils de leur relation, si ce n’est un coda inutile.

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 楼主| 发表于 2014-11-4 14:57 | 显示全部楼层
http://www.koreantimes.org/?p=221192

London Korean Film Festival: Haemoo
on Thu, 13 Nov 2014
해무
Screenwriter Shim Sung-bo (Memories of Murder) directors his first feature film based on the true story of a group of fisherman who face tragic consequences while smuggling illegal immigrants.
Captaining the 69 ton fishing vessel, the Junjin, is Kang, a weathered seaman who decides after years of declining fishing hauls that he needs to take drastic action to make ends meet and keep his crew members in work. He decides to strike a deal with a human trafficking broker to smuggle people into Korea. The ships leaves port with the crew believing they are heading out to catch their biggest haul in years, unaware that they are actually going to pick up Korean-Chinese immigrants. In the open sea Kang rendezvous with a Chinese vessel who unloads its cargo, people, onto the Junjin. Confused at what is happening, the crew members slowly realise what Kang’s intentions are and what they are unwitting part of. The crew look to comfort the abused immigrants while Kang treats them worse than the traffickers. The Junjin stays in open waters unmoving which causes restlessness in the Junjin’s cargo and that of its crew. Tensions and tempers flare as a fog descends on the ship.
Produced by Bong Joon-ho (The Host, Snowpiercer), Haemoo hosts an all star cast in this tension filled drama, including; Kim Yoon-seok (The Chaser), Han Ye-ri (Kundo: The Age of the Rampant), Moon Sung-keun (In Another Country) You Seung-mok (Han Gong-ju) and Lee Hee-jun (The Unjust).
Ticket sales online!
Date: Thursday 13th November 19:00
Venue: London Odeon West End
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