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楼主: corona0911

【资料】2014《海雾》(金允石朴有天)4月1日法国17日本上映 各国影展还在继续

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发表于 2014-12-5 08:45 | 显示全部楼层
141204  第15届釜山电影评论家协会奖


                               
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发表于 2014-12-5 08:47 | 显示全部楼层
141204  第15届釜山电影评论家协会奖-男新人奖 朴有天获奖感言

翻译 暖日呀呀




                               
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 楼主| 发表于 2014-12-6 14:45 | 显示全部楼层
本帖最后由 corona0911 于 2014-12-6 15:00 编辑

The 26th annual Palm Springs International Film Festival (PSIFF)

http://www.psfilmfest.org/festiv ... 94&FID=73&year=2014

Festival News

PSIFF Announces Awards Buzz Program
12/2/2014
2015 Palm Springs International Film Festival

PALM SPRINGS INTERNATIONAL FILM FESTIVAL
ANNOUNCES AWARDS BUZZ PROGRAM


Palm Springs, CA (December 02, 2014) – The 26th annual Palm Springs International Film Festival (PSIFF), scheduled January 2-12, 2015, announced the films selected to compete for the FIPRESCI Award in the Awards Buzz section.  The Festival will screen 50 of the 83 official submissions to the Academy of Motion Picture Arts and Sciences for Best Foreign Language Film.  Additional film programs will be announced in the upcoming weeks.


The Awards Buzz section is selected by Festival programmers as the strongest entries in this year’s Academy Awards® race.  A special jury of international film critics will review these films to present the FIPRESCI Award for Best Foreign Language Film of the Year, as well as Best Actor and Best Actress in this category.  The following 50 films are selected to screen (in alphabetical order by country):



A Few Cubic Meters of Love (Afghanistan), Director Jamshid Mahmoudi

Wild Tales (Argentina), Director Damián Szifrón

Charlie’s Country (Australia), Director Rolf de Heer

The Dark Valley (Austria), Director Andreas Prochaska

Nabat (Azerbaijan), Director Elchin Musaoglu   

Two Days, One Night (Belgium/France/Italy), Directors Jean-PierreDardenne, Luc Dardenne

The Way He Looks (Brazil), Director Daniel Ribeiro

Mommy (Canada), Director Xavier Dolan

To Kill a Man (Chile), Director Alejandro Fernández Almendras

The Nightingale (China), Director Philippe Muyl

Mateo (Colombia), Director Maria Gamboa

Cowboys (Croatia), Director Tomislav Mršic

Behavior (Cuba), Director Ernesto Daranas

Fair Play (Czech Republic), Director Andrea Sedlácková

Sorrow and Joy (Denmark), Director Nils Malmros

Tangerines (Estonia), Director Zaza Urushadze

Concrete Night (Finland), Director Pirjo Honkasalo

Saint Laurent (France), Director Bertrand Bonello

Corn Island (Georgia), Director George Ovashvili

Beloved Sisters (Germany), Director Dominik Graf

Little England (Greece), Director Pantelis Voulgaris

The Golden Era (Hong Kong), Director Ann Hui

White God (Hungary),Director Kornél Mundruczó

Life in a Fishbowl (Iceland), Director Baldvin Zophoníasson

Liar’s Dice (India), Director Geetu Mohandas

Today (Iran), Director Reza Mirkarimi

Gett, The Trial of Viviane Amsalem (Israel), Directors Ronit Elkabetz, Shlomi Elkabetz

Human Capital (Italy), Director Paolo Virzì

The Light Shines Only There (Japan), Director Mipo O

Three Windows and a Hanging (Kosovo), Director Isa Qosja

Kurmanjan Datka: Queen of the Mountains (Kyrgyzstan), Director Sadyk Sher-Niyaz

Rocks in My Pockets (Latvia), Director Signe Baumane

Ghadi (Lebanon), Director Amin Dora

Never Die Young (Luxembourg), Director Pol Cruchten

Timbuktu (Mauritania/France), Director Abderrahmane Sissako

Accused (Netherlands), Director Paula van der Oest

1001 Grams (Norway), Director Bent Hamer

Dukhtar (Pakistan), Director Afia Nathaniel

Eyes of a Thief (Palestine), Director Najwa Najjar

Norte, the End of History (Philippines), Director Lav Diaz

Ida (Poland), Director Pawel Pawlikowski

The Japanese Dog (Romania), Director Tudor Cristian Jurgiu

Leviathan (Russia), Director Andrey Zvyagintsev

See You in Montevideo (Serbia), Director Dragan Bjelogrlic

Sea Fog (South Korea), Director Sung-bo Shima

Living Is Easy with Eyes Closed (Spain), Director David Trueb

Force Majeure (Sweden), Director Ruben Östlund

Winter Sleep (Turkey), Director Nuri Bilge Ceylan

The Guide (Ukraine), Director Oles Sanin

Mr. Kaplan (Uruguay), Director álvaro Brechner


About The Palm Springs International Film Festival
The Palm Springs International Film Festival (PSIFF) is one of the largest film festivals in North America, welcoming 135,000 attendees last year for its lineup of new and celebrated international features and documentaries.  The Festival is also known for its annual Black Tie Awards Gala, honoring the best achievements of the filmic year by a celebrated list of talents who, in recent years, have included Ben Affleck, Javier Bardem, Cate Blanchett, Sandra Bullock, Bradley Cooper, George Clooney, Daniel Day-Lewis, Leonardo DiCaprio, Clint Eastwood, Tom Hanks, Matthew McConaughey, Brad Pitt, Julia Roberts, David O. Russell, Meryl Streep, and Kate Winslet.

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 楼主| 发表于 2014-12-6 18:05 | 显示全部楼层
本帖最后由 corona0911 于 2014-12-6 18:06 编辑

http://eastasia.fr/2014/11/29/ha ... eaux-troubles-ffcp/

HAEMOO DE SHIM SUNG-BO : NAVIGATION EN EAUX TROUBLES (FFCP)
Posté le 29 novembre 2014 par Elvire Rémand

Le Festival du Film Coréen à Paris (FFCP) s’est ouvert le 29 octobre 2014 avec l’avant-première très attendue de Haemoo réalisé par Shim Sung-bo. Son nom est quasiment inconnu puisque Haemoo est son premier film. Et pourtant, le réalisateur s’est déjà illustré en 2003 en scénarisant Memories of Murder de Bong Joon-ho. Dix ans après, c’est au tour de Bong Joon-ho de co-scénariser Haemoo et surtout, de le produire.


                               
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La séance s’ouvre avec une courte intervention de Shim Sung-bo et Kim Yun-seok, l’acteur principal de Haemoo, venus présenter le film. Bien caché dans le public, Bong Joon-ho est venu soutenir son collègue et ami. Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette séance d’ouverture a donné le ton du festival. Attention au mal de mer !

Capitaine d’un bateau de pêche menacé d’être vendu par son propriétaire, Kang, interprété par l’incroyable Kim Yun-sok, décide de racheter lui-même le navire pour sauvegarder son poste et son équipage. Mais la pêche est insuffisante, et l’argent vient à manquer. En désespoir de cause, il accepte de transporter des clandestins coréens venus de Chine. Lors d’une nuit de tempête, tout va basculer et la traversée se transformer en véritable cauchemar…

Haemoo se situe dans la veine de la nouvelle vague du cinéma coréen qui a débarqué sur nos écrans dans les années 2000. A l’instar de Memories of Murder, Shim Sung-bo se sert d’un fait divers (déjà adapté au théatre en 2007) pour développer son propos. Cependant, le réalisateur situe l’action en 1998 (et non en 2001), date à laquelle la Corée du Sud a connu une crise financière et économique retentissante. D’autres réalisateurs se sont inspirés de cette période trouble comme Lee Chang-dong et son Peppermint Candy. Tous en ont conclu qu’un tel bouleversement ne pouvait que provoquer désespoir et folie. Il en est de même pour Shim Sung-bo, qui fait de Kang, le capitaine du bateau, un personnage passionné, dur et prêt à tout, surtout au pire, pour sauver son bien le plus précieux. Kang est accompagné de compères à la psychologie caricaturale : le gentil Dong-sik (Park Yoo-choun), le fanfaron Chang-wook (Lee Hee-joon), le raisonnable Wan-ho (Moon Sung-geun), le maladroit Ho-young (Kim Sang-ho) et l’obsédé sexuel Kyung-koo (Yoo Seung-mok).


                               
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Tout ce petit équipage évolue dans le premier tiers du film. Galérant jour après jour sur un navire rafistolé avec les moyens du bord, le capitaine Kang et ses camarades naviguent entre solidarité, bonhomie et détresse financière. Un seul personnage semble plus sombre : Kang, qui désespère de voir s’accumuler les mauvaises pêches. Tel un vrai commandant de bord, voire un père de famille, il motive ses troupes et en vient même à bénir ses repas dans l’espoir de mettre fin à la pénurie de poissons. Face à l’adversité, il n’a d’autre choix que de flirter avec l’illégalité, corrompre les autorités et entraîne avec lui son équipage.

Les premières scènes fortes arrivent rapidement, dès le débarquement des clandestins sur le navire. Shim Sung-bo parvient à créer une ambiance de film catastrophe : nuit noire seulement éclairée par la lumière blafarde du bateau et les éclairs de l’orage, pluie torrentielle, cris, noyades et musique dramatique. La photographie, travaillée par Hong Kyung-pyo qui a notamment travaillé sur Mother et Snowpiercer, donne l’impression qu’une véritable tempête foudroie le navire mais aussi l’équipage. Car l’arrivée des clandestins changera tout.


                               
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Après un incident déplorable, le brouillard descend. Ce « sea fog » (titre du film en anglais) isole le bateau, exacerbe les tensions et le caractère des personnages. Kang, qui paraît être le plus bordeline dès le début du film, se métamorphose en un monomaniaque pour qui la seule raison de vivre est la survie de son navire. La folie s’empare peu à peu des personnages, ce que l’on a souvent l’habitude de voir dans les films coréens. La violence est à son maximum et le sang gicle, de partout.


                               
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La seule once d’humanité réside en Dong-sik qui tombe amoureux d’une clandestine, Hong-mae (Han Ye-ri). Le couple est enfermé dans un vaisseau fantôme. L’influence de Bong Joon-ho est d’ailleurs palpable. Si Snowpiercer est un huis-clos dans un train, Haemoo met en exergue l’enfermement anxiogène ressenti à bord d’un navire qui, pourtant, est le symbole même de la liberté. Cette deuxième partie de film est une véritable tempête et la tension monte crescendo. Pourtant, Shim Sung-bo opte pour un choix quelque peu incongru. Face à des situations tout simplement terribles, il préfère rompre le ton en distillant çà et là des touches d’humour et du comique de situation. Ce mélange des genre est pour le moins inattendu et est, en plus, accentué par une musique tonitruante faite de violons pleurant les déboires du jeune couple. Maladroite, la deuxième partie peut perdre le spectateur qui ne sait plus s’il doit être dégoûté, abasourdi par tant de violence ou tout simplement ému par la tristesse profonde des personnages.


                               
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Haemoo est un bon premier film même s’il gagnerait à prendre de la distance par rapport à ses influences coréennes. Shim Sung-bo est à suivre, ça, c’est sûr !

Elvire Rémand.

Crédit photo : FFCP

Haemoo, de Shim Sung-bo. Corée. 2014. En salles le 11/03/2015.

Lire notre entretien avec Shim Sung-bo ici.

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 楼主| 发表于 2014-12-6 18:07 | 显示全部楼层
本帖最后由 corona0911 于 2014-12-6 19:27 编辑

http://eastasia.fr/2014/11/29/haemoo-rencontre-avec-le-realisateur-shim-sung-bo-ffcp/

                               
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HAEMOO : RENCONTRE AVEC LE RéALISATEUR SHIM SUNG-BO (FFCP)
Posté le 29 novembre 2014 par Nicolas Lemerle

Entretien avec Shim Sung-bo, le co-scénariste du Memories of Murder de Bong Joon-ho, à l’occasion de l’édition 2014 du Festival du Film Coréen à Paris, où il était venu présenter Haemoo, son premier long-métrage en tant que réalisateur, avant sa sortie en salles en France le 11 mars 2015.

Pouvez vous vous présenter pour les spectateurs français ? Quel est votre parcours professionnel ? Comment est-venue votre passion pour le cinéma ? Comment avez-vous rencontré Bong Joon-ho et comment vous êtes-vous retrouvé à co-scénariser Memories of Murder avec lui ?

J’ai fait des études de littérature française à l’université, mais lire des livres toute la journée est vite devenu ennuyeux, donc j’ai décidé de changer de voie et je suis parti faire des études de cinéma. On était au début des années 90, et c’était une période pendant laquelle les jeunes coréens commençaient à regarder ce qu’on appelle des films d’auteur étrangers. Je me suis rendu compte en regardant ce type de films-là qu’il y avait un autre cinéma que les films érotiques coréens ou les films hollywoodiens. Je me suis dit qu’il y avait quelque chose d’intéressant à faire de ce côté-là et c’est pour ça que j’ai voulu faire des études de cinéma et que j’ai intégré le Korea National University of Arts. A l’époque, Bong Joon-ho était l’assistant de mon professeur principal. Quand j’ai fini mes études, j’ai dû rester auprès de ma mère pendant une année parce qu’elle était malade. Après que ma mère m’ait quitté, je me suis retrouvé avec un ami qui, à l’époque, travaillait en tant qu’assistant sur un tournage de Bong Joon-ho. C’est lui qui m’a permis de le rencontrer en personne. Bong Joon-ho m’a remis des cassettes vidéo de théatre et en échange je lui ai donné mes courts-métrages. On s’est dit que si ça collait entre nous, on travaillerait ensemble, et c’est ce qui s’est passé.

Memories of Murder est sorti en 2003. Pourquoi avoir-mis plus de dix ans pour réaliser votre premier long-métrage ?

En Corée, il y a une certaine façon de devenir réalisateur qui n’existe peut-être pas en France. Quand on commence à être assistant sur un tournage dans le milieu du cinéma, on passe énormément de temps à écrire son scénario et il faut qu’il soit accepté par les plus grands pour qu’on puisse en faire un film. C’est vrai que ça a pris un peu plus de temps que la moyenne, mais ça veut aussi dire que j’ai vraiment bien travaillé le scénario pour qu’il soit réussi. Evidemment, pendant ces dix années, j’ai eu des grands moments de doute, de dépression, de difficultés financières aussi. J’ai également écrit des scénarios sur lesquels j’ai travaillé plus de quatre ans et qui n’ont même pas abouti. On est obligé de passer par ce chemin-là.

Comme Memories of Murder, Haemoo est adapté d’une pièce qui elle-même est adaptée d’un fait divers. Quelles répercussions a eu ce fait divers en Corée du Sud à l’époque et pourquoi l’avoir adapté ?

En ce qui concerne Haemoo, la différence entre la pièce de théatre et le cinéma est encore plus importante que pour Memories of Murder. J’ai fait beaucoup de recherches sur le fait divers de base, sur le contexte historique et sur la vie quotidienne de ces pêcheurs, mais pour moi les éléments qui constituaient la pièce de théatre étaient encore plus importants. Par exemple, dans les journaux de l’époque, on ne mentionne évidemment nulle part cette histoire de relation amoureuse entre la clandestine et le Sud-coréen.

On retrouve certains thèmes proches du cinéma de Bong Joon-ho dans Haemoo, comme la folie ou la monstruosité qui se cache en chaque être humain. C’est quelque chose qui vous passionne ?

Moi-même je pense effectivement que je suis encore dans le territoire de Bong Joon-ho, notamment en ce qui concerne les sentiments refoulés justement, peut-être pas la folie mais tout ce qui a un rapport avec la violence. Mais c’était quelque chose qui était très ancré chez moi avant même ma rencontre avec Bong Joon-ho. Ce sont des choses qui sont en moi depuis très longtemps, sur lesquelles j’ai envie de travailler et que je veux mettre en avant.

On retrouve justement cette monstruosité latente dans le personnage du capitaine interprété par Kim Yun-seok. Comment avez-vous abordé ce rôle avec lui ?

Il y a une puissance et une énergie très particulières que seul l’acteur Kim Yun-seok arrive à véhiculer au public. L’image de Kim Yun-seok que l’on voit dans la deuxième partie du film Haemoo est justement l’image la plus connue de tout le monde, mais si on arrive à découvrir une autre facette de cet acteur, c’est grace à la première partie du film. On le voit comme quelqu’un de très sensible, parfois colérique, des particularités de sa personnalité que l’on n’a pas l’habitude de voir dans les rôles qu’il interprète habituellement au cinéma. J’ai vraiment fait tout mon possible pour accentuer ce côté-là. Et c’est en discutant avec Kim Yun-seok qu’on a décidé de changer par exemple la fin de l’histoire. Dans le scénario original, normalement, le capitaine Kang devenait une part du brouillard marin, provoquant une osmose qui devait capturer le public. En retravaillant mon scénario, et en discutant avec Kim Yun-seok et le reste de l’équipe, on s’est dit que ce serait plus cohérent si le capitaine ne faisait plus qu’un avec son bateau. Je voulais mettre en avant la manière dont il perd peu à peu son humanité.

A part les personnages de Dong-sik et de Hong-mae, on voit tous les autres personnages devenir de plus en plus antipathiques. N’était-ce pas un risque de perdre le spectateur par rapport à l’image donnée de cet équipage dans la première partie du film ?

C’est vrai qu’il y a une grosse différence entre la première et la seconde partie. C’est peut-être dû à mes compétences qui ne sont peut-être pas encore au niveau, mais on ressent effectivement ces différences qui sont assez palpables. Dans la première partie on tourne beaucoup autour de l’humain. Les comédiens disaient même pour plaisanter que ça ressemblait à la croisière de l’amour. Dans la deuxième partie, il y a un événement critique qui vient de se passer et les personnages se retrouvent dans une position où ils veulent complètement couper les ponts avec le passé pour se sortir de là, et chacun fait en sorte d’accentuer son caractère pour aller de l’avant.

Avez-vous privilégié le tournage en mer par rapport au tournage en studio ? Les conditions étaient-elles difficiles ?

La plupart des scènes ont effectivement été tournées en mer. Quand on tourne ce genre de film, on est obligé d’utiliser beaucoup de post-production derrière pour rajouter des effets-spéciaux, mais j’ai essayé au maximum de les minimiser. C’est peut-être pour ça que l’on ne voit pas le bateau virevolter complètement dans l’océan. En contrepartie, le côté très naturel permet au public de se focaliser sur les personnages, au lieu d’être obnubilé par le décor de la mer et du bateau, parce que, de toute manière, le public est souvent focalisé sur les effets de post-production, que ce soit bien fait ou mal fait. Et c’est vrai que tourner en mer non-stop était physiquement très difficile, très fatigant. L’équipe n’en pouvait plus, certains avaient même le mal de mer donc c’était vraiment épuisant.

Justement, est-ce que cette méthode où il faut se piquer le doigt pour faire passer le mal de mer marche réellement ?

C’est une scène qui existe aussi dans la pièce de théatre et je trouvais que ça collait très bien au personnage de Dong-sik, donc je l’ai reprise pour essayer de mettre en avant le côté accueillant et affectueux du personnage. Je ne sais pas si cette méthode fonctionne mais tous les Coréens en ont l’habitude depuis qu’ils sont gamins. C’est une « recette de grand-mère », donc quand on mange quelque chose qui ne passe pas, nos grands-mères nous caressent le bras en nous mettant un bout de ficelle au bout du doigt pour empêcher le sang de passer, ensuite elles nous piquent avec une aiguille pour faire partir le sang noir. Après on se sent bien parce qu’on arrive à faire un rot.

La photographie de votre film est très belle. Comment s’est passée votre collaboration avec Hong Kyung-pyo, qui a aussi travaillé avec Bong-Joon-ho sur certains de ses films ?

Peut-être qu’il n’est pas très connu à l’international, mais Hong Kyung-pyo est très connu en Corée. C’était vraiment mon premier choix. Ça ne pouvait pas être quelqu’un d’autre que lui, tout simplement parce qu’il n’y a pas beaucoup de personnes capables de gérer ce genre de film. C’est quelqu’un qui, de base, a une connaissance inouïe de la mise en scène, et c’est aussi la seule personne qui maîtrise les tournages en mer, tout simplement parce que Hong Kyung-pyo a déjà participé aux tournages des films Typhoon et Phantom: The Submarine. Il a un savoir-faire qui est inégalable par rapport aux autres et c’est donc pour ça que je l’ai choisi.

On demande à chaque réalisateur de nous citer une scène ou un film qui l’a marqué ou inspiré, quel serait votre moment de cinéma ?

Est-ce que je peux en citer deux ?

Allez-y !

Dans le film Fargo, il y a une scène où Steve Buscemi est en train de perdre son sang sur la neige, avec son sac rempli d’argent à côté de lui. Il y a une superbe musique qui illustre cette scène. C’est un personnage qui n’est pas vraiment glorieux, qui touche le fond, mais c’est contrebalancé par une musique majestueuse, orchestrale. Ça m’a vraiment donné la chair de poule et j’en ai pleuré. Dans le film La Vengeance est à moi de Shôhei Imamura, la scène où le personnage principal est obligé d’étrangler cette femme alors qu’elle l’a caché en sachant qui il était, m’a vraiment bouleversé.

Avez-vous un dernier mot pour nos lecteurs ?

(En français) Notre équipe a fait beaucoup d’efforts en hiver dernier pour ce film. On pourra ainsi éprouver le sentiment triste de découvrir le désir fondamental de l’être humain… j’espère ! Bonne séance, au revoir.

Propos recueillis le 29/10/2014 à Paris par Nicolas Lemerle.

Photo : Flavien Bellevue.

Traduction de Kim Ah-ram.

Merci à Céline Petit et Clément Rébillat.

Haemoo, de Shim Sung-bo. Corée. 2014. En salles le 11/03/2015.



http://allons-au-cinema-avec-tom ... ew-shim-sun-bo.html

Interview: Shim Sun Bo
3 Décembre 2014, 17:46pm | Publié par Tommy's Ghostwriter

                               
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Shim Sun Bo signe avec Haemoo sa toute première réalisation. Et pas n'importe laquelle (voir critique) En effet ce film n'est autre que celui choisi par la Corée pour représenter le pays aux Oscars 2015 ! Bien que le cinéaste trouve la situation encore prématurée pour d'éventuels pronostics, il reste très content de cette nomination qui -il l'espère- touchera le public américain par son sujet international.

En quoi le sujet de l'immigration vous touche-t-il ? Pensez-vous que cette histoire pourrait se passer réellement ?

Je ne considère par mon film comme axé sur l’immigration mais plutôt sur une situation compliquée du genre humain, Vous savez le peuple sino-coréen a été dispersé suite à la colonisation par la Japon de la Corée et de la Chine. Ce sont pour moi trois peuples identiques mais vivant dans trois pays différents. Par ailleurs la province où ils vivent possède un régime indépendant très proche de la Corée. C'est plus une sorte de "retour au pays" avec des gens comme vous et moi qui veulent se réunir, survivre et mener leur vie à bien.

A part le héros, les marins sont touts un peu fous et antipathiques, pourquoi les avoir voulus comme ça ?

Je ne dirais pas qu'ils sont fous mais je voulais créer des personnages représentatifs du désir humain, en particulier des péchés capitaux. Toutefois je voulais que le spectateur ressente une certaine empathie pour les personnages. J'ai pensé le bateau comme une métaphore de la société dans laquelle on vit.

Le pire arrive toujours ne laissant aucune porte de sortie aux personnages, les personnages dégoûtent, pourquoi ?

Je ne veux pas qu’ils soient tous considérés comme des monstres. Ce que je voulais exprimer c'est qu'en fonction des éléments particuliers, de circonstances extrêmes, on peut prendre des décisions nous amenant à des comportements violents (ce qui ne serait pas forcément le cas dans une situation normale).


                               
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Shim Sun Bo au FFCP

                               
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J'aurais aimé avoir des précisions sur la façon dont vous avez tourné en mer ?

Nous avons essayé de tourner en mer le plus possible. Nous nous sommes concentrés sur des gros plan sur les personnages pour que cela paraisse parfois plus naturel. Je préfère garder secrets les passages qui ont été retouchés par ordinateur pour ne vas vous gacher le plaisir cependant.

Une scène m’a beaucoup marquée par la puissance de ses émotions, le personnage féminin a un comportement ambigu, lorsqu’elle couche avec le héros que ressent-elle vraiment à ce moment là, plutôt de l'amour ou bien de la peur ?

Ce qu’elle ressent à ce moment-là est un mélange de trois émotions. Premièrement un meurtre vient d’être commis sous ses yeux, elle ressent de la peur et réalise donc que le seul moyen pour elle de s’en sortir c’est de se rapprocher (physiquement) du seul marin encore sain d’esprit. En même temps je pense qu’elle éprouve aussi des sentiments amoureux pour le héros mais aussi et surtout elle se sent aussi coupable car (je ne sais pas si vous l’avait remarqué car la scène est très sombre mais) elle vient en fait de mordre la main du héros lorsque celui-ci lui couvrait la bouche.

Pouvez-vous citer des films qui vous ont marqués ou qui vous ont donnés de l’inspiration ?

Je dirais Fargo des frères Coen en ce qui concerne les relations entre les personnages mais également au niveau de la musique, de l’ambiance et du point de vue. Mais je n'ai pas d'inspiration particulière en ce qui concerne l'histoire en elle-même.

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 楼主| 发表于 2014-12-6 18:14 | 显示全部楼层
本帖最后由 corona0911 于 2014-12-6 18:17 编辑

http://moveablefest.com/moveable ... emoo-interview.html

INTERVIEW: SHIM SUNG BO ON CUTTING THROUGH THE HAZE WITH “HAEMOO”
The co-writer of "Memories of Murder" on his thrilling seafaring debut.
by Stephen Saito   December 3, 2014

It speaks to the quality of “Haemoo” that when Shim Sung-bo reflects on what was the most difficult day of filming the technically complex high seas thriller about a fishing crew that attempts to smuggle a group of Korean immigrants back from China, it wasn’t the physical challenge of ‎shooting one of the film’s harrowing action sequences that got to the director. It was how it could be as emotionally devastating as possible that he took great pains to get right.

“The most difficult moment was the last scene because we had to shoot it earlier [than expected] because of our production schedule,” says Shim, speaking through a translator as the film made its Los Angeles premiere at the AFI Fest. “I had to make some different choices than was originally written on the scenario, [and] doing that first, without going through all the other transitional parts, was hard.”

You wouldn’t know it from the final film, which exudes a confidence from start to finish that would hardly suggest Shim was a first-time director. Then again, he’s been waiting for this opportunity for over a decade since he first made a name for himself internationally as the co-writer of Bong Joon-ho’s breakthrough sophomore feature “Memories of Murder.” To return the favor, Bong helped Shim produce “Haemoo,” which like the “Snowpiercer” director’s work combines the exhilarating highs of well-crafted action and suspense with a social consciousness that makes every twist and turn feel like a punch to the gut.

Based on a real-life incident that was originally adapted for the stage, the film posits the those traveling on the boat as a microcosm of Korean society in the wake of the economically IMF crisis of the late ’90s with every individual decision made affecting everyone else onboard, with the question of whether each passenger is acting out of self-preservation or for the general good as much as a driving force for the story as the furious waves that pound the ship and have everyone fear for their survival, particularly when it comes to a burgeoning romance between a member of the crew named Dong-sik (Yu-Chun Park) and an immigrant named Hong-mae (Ye-ri Han). Boasting an unusual two-gimbal approach to the camerawork that brings audiences right into the stormy waters, Shim creates an all-consuming experience that won’t let go either viscerally or psychologically and after being selected as South Korea’s official entry into this year’s Oscars, he spoke about how important casting was to the film, making the most of a limited setting and how he’s only just getting started.

How did this film come about?

Director Bong Joon-ho of recommended a stage play based on a true story, so I read it. I liked it because it was about these regular people, just like you and me, but somehow they got involved in a crime and that eventually led to their destruction, but the whole story was unfolding from their point of view. Another important theme of the play was the love story between Dong Sik and Hong-mae’s characters, so together I thought okay, I’m going to make a movie out of this.

Was this difficult to visualize since it came from a stage play?

Actually, the entire play happens in a fishing vessel, so once I thought that my film could focus on the ship, it wasn’t hard. I liked the claustrophobia of the limited setting. People were put together and ‎there was a sense of nowhere to go, so I used that element [for tension]. In the play between scenes, they also make the transitions just by using only sound and I tried to visualize that sound.

You also hired Hong Kyung-pyo, who is known for his work on the water in such films as “Typhoon.” How was he a help?

Yes, the cinematographer is a consummate craftsman, [specifically skilled in] the coloring and positioning of characters. He’s known for all of those things and for how he utilizes the smog for filming – yes, he made “Typhoon,” but he also made a film called “Ghost.” Honestly, in Korea, unlike Hollywood, we don’t accumulate a lot of technology that can deal with this type of movie, so beyond being a cinematographer, he was more like a producer. His contribution was very essential for the movie.

Was it difficult to accommodate such a large cast of characters?

It wasn’t easy. I’m a new director, so dealing with all these actors wasn’t an easy job. But another thing is that a lot of my actors are well-known. They’re rather famous actors in Korea, even though some of them play the smaller roles and it was because the story unfolds in a very claustrophobic, limited space. That means a lot of the time, you have to have to focus on these characters’ subtle movements, like their facial expressions, so I wanted good actors who could handle not just the dialogue, but when I put the camera on their faces, they could show what they’re feeling.

The captain is played by Kim Yoon-Seok, who is best known for playing villains in “The Chaser” and “The Yellow Sea,” but in this film, you’re never quite sure whether he’s good or bad. Did you want to take the personas some of your actors were known for and subvert them?

First of all, I didn’t try to change his image from this well-known villain character actor to a good guy. That wasn’t it. But you’re right, Kim Yoon-Seok has played many villainous roles. However, he has played regular guys, like a father who struggles to support his family too, so he can embody both of these different characters. He can be strong and rather imposing, but also he’s an everyman, so I thought maybe in my movie is where these two types of characters he plays could intersect. Also, the guy is very sensitive, very subtle. There’s a lot of subtlety and a lot of times he can be touchy-feely, so that’s why I cast him in the role of Captain Kang.

You’ve said a big part of Bong Joon-ho’s contribution was to help simplify things. Was there a specific thing he really helped with? [minor spoiler ahead]

You remember the boatswain [Ho-young, played by Kim Sang-ho] who holds Hong-mae from the engine room and [plans] to throw her into the sea? Originally, my idea was the boatswain was going to save her, and of course, at that moment, the captain is out of his mind. So the boatswain was going to deceive the captain, saying yes, yes, I’m going to kill her, but he was actually going to save her. But Bong Joon-ho suggested if you make the boatswain a good guy like that, that was going to be a burden for Dong-Sik later. So I decided that supporting character should be consistent. That way, I made that audience focus on Dong-sik, seeing the struggle within himself between good and evil.

After waiting patiently to make your first feature, what is it like to now be taking it around the world?

Through my film, I’ve been able to meet a lot more people than I’m used to, not just Korea, but from all over the world. Also, of course, I realize there’s still a long way to go. I know my own shortcomings, so I’m resolved to go deeper and study more. I think this is a new beginning. This is going to be my set point that will help me find my next stop to go.

“Haemoo” does not yet have U.S. distribution. It will next play at the Palm Springs International Film Festival in early January.

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 楼主| 发表于 2014-12-6 18:35 | 显示全部楼层

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 楼主| 发表于 2014-12-6 19:00 | 显示全部楼层
本帖最后由 corona0911 于 2014-12-6 19:05 编辑

http://koleksidramaku22.blogspot ... g-k-drama-2014.html

Haemoo ~ Sea Fog (K-Drama) 2014
Home » 2014 » K-Movie » Movie » Haemoo ~ Sea Fog (K-Drama) 2014

Profil

Movie: Haemoo / Sea Fog (literal title)
Revised romanization: Haemoo
Hangul: 해무
Director: Shim Sung-Bo
Writer: Shim Sung-Bo, Bong Joon-Ho
Producer: Bong Joon-Ho
Cinematographer:
Release Date: August 13, 2014
Runtime: 111 min.
Genre: Drama / Maritime
Distributor: Next Entertainment World
Language: Korean
Country: South Korea

Alur Cerita :

Pada tahun 1998, kapal penangkap ikan Jeonjiho pergi ke laut untuk menangkap ikan. Kapal-kapal gagal untuk menangkap ikan yang mereka harapkan. Pemilik kapal kemudian memberitahu Kapten Kang (Kim Yun-Seok) bahwa ia akan menjual kapal. Kapten Kang tidak bisa membiarkan hal itu terjadi dan memutuskan untuk membeli perahu sendiri, tapi ia tidak mampu untuk mendapatkan pembiayaan di mana saja. Kapten Kang kemudian setuju untuk mengangkut penumpang gelap Cina-Korea dari laut kembali ke pelabuhan. Para anggota kru lain termasuk Dong-Sik (Park Yoo Chun-) & Chang-Wook (Lee Hee-Joon) yang panik tentang rencana kapten, tapi mereka setuju untuk pergi bersama dengan itu.

Selama suatu malam, kapal penangkap ikan Jeonjiho berhenti di tengah laut dan memungkinkan perahu lain untuk mentransfer penumpang gelap nya ke kapal mereka. Seorang wanita muda, Hong-Mae (Han Ye-Ri), jatuh ke laut, tapi Dong-Sik melompat ke dalam air untuk menyelamatkannya. Mimpi buruk perjalanan mereka dimulai.

Catatan

Film ini didasarkan pada 2.007 panggung bermain "Hae Moo," yang itu sendiri didasarkan pada kisah nyata. Insiden ini terjadi 7 Oktober 2001 di dekat Yeosu, Korea Selatan. [1] [2]
Song Joong-Ki awalnya ditawari peran Dong-Sik, tetapi memutuskan untuk memenuhi 2 tahun pendaftaran militernya.
Film dimulai 6 Oktober 2013 dan selesai 27 Februari 2014.
Film dijual ke Jepang, Prancis, Taiwan, Hong Kong dan Singapura pada 2014 Cannes Film Market.

Cast

Kim Yun-Seok-Captain Kang        
Park Yoo-Chun-Dong-Sik
Han Ye-Ri-Hong-Mae
Lee Hee-Joon-Chang-Wook
Moon Sung-Geun-Wan-Ho
Kim Sang-Ho-Ho-Young
Yoo Seung-Mok-Kyung-Koo        
                        
Additional Cast Members:

Jung In-Gi - Oh-Nam (stowaway)
Jo Kyung-Sook - Yool-Nyeo (stowaway)
Jung Dae-Yong - stowaway 1
Kim Han-Joon - stowaway 2
Son Chul-Min - stowaway 6
Lee Suk - stowaway 7
Lee Seung-Taek - stowaway 9
Gi Ju-Bong - fishing vessel owner
Yum Hye-Ran - fishing vessel owner's wife
Ye Soo-Jung - Dong-Sik's grandmother
Kwon Byung-Gil - Detective Noh
Park Moo-Young - Captain Kang's wife
Lee Dong-Yong - man having sex at restaurant
Kim Ik-Tae - Fisheries Cooperatives bank employee
Yoon Seung-Hoon - water police
Yoon Ga-Hyun - female owner of small restaurant
Choi Gwi-Hwa - voice of other captain
Yoon Je-Moon - Marine Police Chief Kim
Jo Duk-Je - Yeo Sang-Goo (smuggling broker)

Download Link :

Uptobox 1,4Gb : Download

Uploadboy 750mb (Enconded By Ganool ) : Download

PAHE (Raiona) : Part 1  -  Part 2  -  Part 3  -  Part 4

Subtitle : English  |  Indonesia

Film Festivals

2014 (39th) Toronto International Film Festival - September 4-14, 2014 - Gala Presentations *International Premiere
2014 (33rd) Vancouver International Film Festival - Sept. 25-Oct. 10, 2014 - Dragons and Tigers
2014 (19th) Busan International Film Festival - October 2-11, 2014 - Korean Cinema Today: Panorama

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 楼主| 发表于 2014-12-6 19:20 | 显示全部楼层
http://cine-escape.com/trailer-hd-y-afiche-de-haemoo/

TRáILER HD y AFICHE de “Haemoo”
por El Cinefilo el Nov.28, 2014, en la Categoria Afiches, Noticias Cine, Tráilers

En pocas palabras pero en palabras mayores, el debut del guionista de ‘Memories of Murder‘, Shim Sung-bo, que viene apadrinado por el director de la mencionada, Bong Joon-ho. La cinta, vista en San Sebastián y candidata de Corea del Sur al Oscar, puede que sea un tanto inconsistente en algunos aspectos como suele corresponder a un debut, pero ofrece un grado de satisfacción muy alto. Lo que empieza siendo una especie de amable comedia dramática sobre los tripulantes de un barco pesquero se torna en un filme 100% oriental, de esos en los que llegado un punto todo lo que pueda pasar… pasará, y no necesariamente bueno. Tan sólo un epílogo innecesario y superfluo empaña un producto bastante gamberro y sobre todo muy efectivo, que quizá no sorprende pero que a cambio arrolla gracias al entusiasmo (y humor) habitual con el que los vecinos del sur muestran sus vergüenzas al mundo.

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 楼主| 发表于 2014-12-6 19:38 | 显示全部楼层
http://comunidadravenheart.blogs ... -haemu-sea-fog.html

viernes, 14 de noviembre de 2014
Haemoo (Shim Sung-bo - Haemu - Sea Fog)
Valoración:7/10

Un Viejo barco pesquero y el grupo de hombres para los que es herramienta de sustento y segundo hogar están pasando un mal momento. Necesitan dinero para subsistir y mantenerse en el negocio, y sólo fuera de la legalidad podrán conseguirlo. Su opción será colaborar (por una sustanciosa cantidad) para introducir clandestinamente a inmigrantes chinos en Corea.
Como tantas veces, se adentrarán en alta mar, donde en esta ocasión, en su bodega el pescado será sustituido por humanos. Todo va sobre ruedas, pero la tragedia parece flotar en la niebla.

Shim sung-bo, el que fuera guionista de “Memories of a Murder” salta a la dirección con este contundente proyecto de cuyo guión también es responsable junto a Bong Joon-ho (peso pesado del cine coreano, pues firma la dirección de películas de la talla de “The Host”, “Snowpiercer”, “Mother”, o la propia “Memories of a Murder”, entre otras). La calidad obtenida por el tándem de creadores ha conseguido que el barco de “Haemoo” navegue mucho más allá de las coreanas fronteras anclando en los más diversos puertos y festivales de primera categoría, como Toronto o el 62 Festival Internacional de San Sebastián donde compitió en su Sección Oficial.

“Haemoo” es una trepidante historia con unos muy peculiares personajes que nos pueden parecer incluso caricaturescos, pero salvando el abismo de diferencia cultural, están eficientemente dibujados para clarificar sus roles y despertar odios o simpatías en el relato. Su tono narrativo busca siempre el entretenimiento y la captura de atención del espectador, cosa que consigue más que sobradamente de principio a fin pese a su larga duración. No obstante, el guión sabe tener la sutileza suficiente para intercalar entre el divertimento o la tensión, elementos de interés social o cultural, enriqueciendo así la obra (y en algún caso, complicando para el público occidental la completa comprensión de algunas escenas en toda su magnitud).

Destacaremos su buena ambientación, aderezada por una interesante banda sonora y una estupenda fotografía de Kyung-Pyo Hong que, lejos del preciosismo al que el cine coreano nos tiene acostumbrados, busca una imagen sucia, turbia y gris muy adecuada para el tono general de una película que cabalga entre el drama social y el más oscuro y sangriento thriller.

Una propuesta intensa, diferente y muy interesante. Recomendable, más no para paladares cinéfilos sensibles.

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 楼主| 发表于 2014-12-6 19:40 | 显示全部楼层
http://critics-associated.com/re ... %E2%98%85%E2%98%85/
Korean Film Festival – Haemoo – Review ★★★★
By Matt Lee on November 17, 2014@mattleeonfilms   

Haemoo (literally translated as ‘Sea Fog’), produced by Joon-ho Bong (Snowpiercer, Mother) with recurring cinematographer Kyung-pyo Hong, marks the directorial debut of Sunb-bo Shim, the co-writer of Memories of Murder.

Such is the prestige of talent at hand one can expect this true story of fishermen smuggling illegal Korean-Chinese immigrants into Seoul to have grit, tension and striking visuals; and for the most part it does.

Captain Cheol-joo’s (Yoon-seok Kim) life is in disarray; his wife’s infidelity is without shame, the new generation of boats threatens his traditional way of life and the falling fish stock is threatening his livelihood. Having maxed-out all his loans he begrudgingly agrees to smuggle immigrants into Seoul, but en-route back to port tension and paranoia begin to mount and sanity begins to deteriorate.

The tale of a cabin crew, with mounting debt and financial woe, willing to go to extreme measures for a decent, not grand, pay package is one that given the current global economic climate will transcend to international audiences. This desperation lies at the heart of the tale and makes the heinous acts of Cheol-joo more pitiful than evil. While his paranoia grows, humanity grows within the young Dong-sik (Park Yoochum) who begins to fall for immigrant Hong-mae (Ye-ri Han). This is not merely a shoehorned love-story nor is it a cheap character growth for Dong-sik, but carries with it an underlining suspicion of trust.

It is clear Shim is aiming more for social commentary than realism here, but despite all this character understanding what the film lacks in its entirety is both psychological depth and consistent character motivation. The deterioration and paranoia is sudden rather than gradual which makes such changes a jarring experience. It has the ideas in place but lacks consistent momentum, and can take one out of the movie.

The unforgiving oceanic vastness is used not to open the space to convey their isolation, but to conversely make it a physical barrier that traps the crew on this boat. This, in conjunction with their cramped living and working conditions, and Hong’s use of light to make the water unbearably bright and to give the night-fog an omniscient presence, makes their claustrophobia at times unbearable for it never ceases as it keeps the view firmly on-board.

The character motivations are riddled with flaws – why does Cheaol-joo suddenly become draconian? – but the objective of the film is one of social commentary rather than realism. The IMF crisis of 1998 left many Koreans struggling, and it would appear history is repeating itself given the global recession of 2008. At the film’s heart is one of desperation and the individual’s unaware selfishness that has festered from this capitalist lifestyle, but it is, by the same token, this lack of character consistency that results in a distancing affect between the movie and the audience.

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 楼主| 发表于 2014-12-6 19:43 | 显示全部楼层
本帖最后由 corona0911 于 2014-12-6 19:45 编辑

http://nextprojection.com/2014/11/21/afi-film-fest-haemoo-review/

AFI FILM FEST: Haemoo Review
BY ROWENA SANTOS AQUINO ON        NOVEMBER 21, 2014
AFI FILM FEST 2014, FILM FESTIVAL, REVIEWS

Haemoo (2014)

Cast: Yun-seok Kim, Yu-Chun Park
Directors: Sung-bo Shim
Country: South Korea
Genre: Drama

Editor’s Notes: The following review is part of our coverage of the AFI FILM FEST 2014. For more information on the festival visit afi.com/afifest and follow AFI on Twitter at @AmericanFilm.

The debut feature of Shim Sung-bo is a leviathan of a film, given its production values, socio-historical and emotional scope, and subject. At one level, it tells of a rickety, small-time fishing vessel whose captain agrees to smuggle twenty-five Korean Chinese into South Korea in order to save the ship from being sold. Though new to the world of human smuggling, the captain and his five-man crew nevertheless do their best to ensure a trouble-free, safe, and clandestine arrival. This premise has the majority of the film—with the exception of the opening sequences—take place entirely on the boat, in calm and rough waters. At another level, the film is a taut exercise in tonal shifts and genre-bending, as anything but trouble-free or safe happens on the ship, which then provokes the basest of instincts amongst the people on board. With Shim reuniting with his Memories of Murder (2003) co-screenwriter Bong Joon-ho (whose most recent film, Snowpiercer, features a singular setting and an iron leviathan), who also served as an executive producer, Haemoo is a dark and relentless study of the human psyche.

The debut feature of Shim Sung-bo is a leviathan of a film, given its production values, socio-historical and emotional scope, and subject.  

Haemoo is based on a 2007 play of the same title by Kim Min-jung, and is in turn based on an actual event that took place in 1998. The story betrays the time in which it takes place through dialogue, with references to the ‘IMF crisis’ (the country’s specific experiences of the Asian financial crisis that began in 1997, which involved a bailout from the International Monetary Fund). In turn, major plot points serve as an analogy to the said crisis, principally Captain Kang’s situation at the film’s beginning of trying to hold on to the ship when the catch has been minimal and so forced to look for other means to secure some money. But what makes Haemoo all the more gripping and powerful is that it does not have any allegorical pretense. Sure, the IMF references are there, but the film is not meant to be read exclusively as a coded representation of the crisis. Nor can the film be reduced to a didactic treatise on the horrors of human smuggling. It addresses these traumatic events and complex issues, to be sure, but it does so at the level of the psychological.

The film first establishes the affable, homosocial space of the ship, as it begins with the crew at sea. Each man’s character reveals itself in relation to the others in terms of their tasks, verbal exchanges, and actions, which continues when they return to land. When they set sail again, this time to smuggle immigrants, the mood ever so slightly darkens among the five men because one, Kang had not told his crew in advance of this new enterprise, and two, they thus find themselves in something with which none of them is familiar. Each plot point becomes, in retrospect, a Dantean circle of Hell traversed: from picking up the immigrants in the middle of the sea, to the tragedy that befalls them on the way to South Korea, to the crew’s senseless reaction to the tragedy, and to the crew members’ transformation that would lead to further tragedy. Through its concentrated space and setting—not to mention stunning cinematography by Hong Kyeong-pyo, which also greatly narrates the story—Haemoo takes a clinical, unblinking look at the horrific qualities of self-preservation, which, by implication, is not too far from madness.

On the whole, piercing in its unraveling of character, assured in its direction and pacing, it is a thrilling Korean blockbuster in the best sense of the terms.

To pull off the raw emotions inherent in the premise is a multigenerational cast of male actors and one actress. Kim Yun-seok as the stubborn, aloof, and brooding Captain Kang, his face a veritable landscape of torn emotions; veteran actor Moon Seung-geun as the moral compass that is Wan-ho; Yoo Seung-mok as the bawdy, happy-go-lucky Kyung-koo; Kim Sang-ho as the straightforward-thinking Ho-young. They are accompanied by a trio of younger actors Lee Hee-joon as the lusty Chang-wook; JYJ member Park Yoo-chun in his debut film role of the youngest and most naive of the crew Dong-sik; and Han Ye-ri as the Korean Chinese woman Hong-mae with whom Dong-sik gets involved. The exclusively homosocial space that is the fishing vessel is broken with the arrival of women on board when the crew picks up the Korean Chinese. An imbalance entails, articulated most succinctly by Kang when he objects to bringing women to the ship because it is bad luck.

On this note, as the film reaches its climax, it becomes a simplistic matter of rescue and romance, in direct contrast to the complexities of what had come before. The first three quarters of the film, however, are superb in its dramatic build-up of suspense, through character, mood, and silence as much as dialogue; these portions of the film strike a nuanced balance between the socio-historical, the psychological, and genre. On the whole, piercing in its unraveling of character, assured in its direction and pacing, it is a thrilling Korean blockbuster in the best sense of the terms.

8.9
GREAT
With Shim reuniting with his Memories of Murder (2003) co-screenwriter Bong Joon-ho, who also served as an executive producer, Haemoo is a dark and relentless study of the human psyche.

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发表于 2014-12-9 20:28 | 显示全部楼层
【BYC&米吧中字】141204 釜山影评奖 《海雾》沈成宝导演获新人导演奖  朴有天获最佳新人男演员奖

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发表于 2014-12-9 20:29 | 显示全部楼层
【米吧中字】[125TV]140819电影《海雾》舞台问候

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发表于 2014-12-9 20:32 | 显示全部楼层
141209 第四届美丽艺术家-新人艺术家奖 《海雾》朴有天得奖感言

翻译 暖日呀呀

"没料到是如此隆重的场合,现场这麼多老师们、初次见面的人士,活动至今觉得要来到如此重要的场合,应得事先做好功课才行。
新闻提及有奖金(两千万元韩币)坦白说很开心,不是因钱很重要,而是我能来此领到这大到有点不敢置信的奖。
幸运出道至今拍了电影,事实上拍过电影后,因我更执著於只想拍电影而辛苦的人很多,很抱歉。
会努力去演技,愉快得去活动。真心感谢给予我这样的奖,让我更能继续演下去。奖金会跟工作人员们一起分享~谢谢。

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