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楼主: corona0911

【资料】2014《海雾》(金允石朴有天)4月1日法国17日本上映 各国影展还在继续

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 楼主| 发表于 2015-3-27 02:17 | 显示全部楼层
http://www.filmdeculte.com/cinema/actualite/Haemoo-20371.html
AsiaWeek: Sea Fog - Les Clandestins

AsiaWeek: Sea Fog - Les Clandestins
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Sea Fog - Les Clandestins
Haemoo
Corée du Sud, 2014
De Sung-Bo Shim
Scénario : Bong Joon-Ho, Sung-Bo Shim
Durée : 1h51
Sortie : 01/04/2015
Note FilmDeCulte : *****-
AsiaWeek: Sea Fog - Les ClandestinsAsiaWeek: Sea Fog - Les ClandestinsAsiaWeek: Sea Fog - Les Clandestins
Capitaine d’un bateau de pêche menacé d’être vendu par son propriétaire, Kang décide de racheter lui-même le navire pour sauvegarder son poste et son équipage. Mais la pêche est insuffisante, et l’argent vient à manquer. En désespoir de cause, il accepte de transporter des clandestins venus de Chine. Lors d’une nuit de tempête, tout va basculer et la traversée se transformer en véritable cauchemar…


LE VAISSEAU DE L'ANGOISSE

Qu'est-ce qui fait courir le cinéma coréen ? Plus précisément, comment un premier long métrage comme Sea Fog peut paraître plus maîtrisé et accompli que bien des films de réalisateurs chevronnés chez nous ? Sea Fog symbolise à lui-seul une sorte de petit miracle à la Coréenne, celle d'une cinématographie capable de produire des films à la fois grand public, populaires, et artistiquement ambitieux. Pour être tout à fait honnête, le réalisateur Shim Sung-Bo (lire notre entretien) n'est pas un total inconnu: il a participé activement à la résurrection au tournant du XXIe siècle du cinéma coréen en co-scénarisant Memories of Murder, le thriller réalisé par Bong Joon-Ho. On n'a plus eu de nouvelles de lui depuis alors que Bong s'est affirmé comme l'un des filmeurs les plus doués au monde, quel que soit le registre. Avec Sea Fog, Bong Joon-Ho rend la pareille en co-signant le scénario et en produisant le long métrage cette fois dirigé par Shim.

Sea Fog s'inspire d'une pièce de théatre, elle-même inspirée d'un fait divers. L'écriture riche et ample, la mise en scène dynamique et assurée font rapidement oublier les racines théatrales ou les risques du film inspiré de faits réels où l'authenticité proclamée d'un drame sert souvent de cache-sexe au manque de personnalité. Marque de fabrique d'un certain cinéma coréen, notamment le plus populaire, Shim sait varier les tons comme un équilibriste. Comment marier en un film l'humour et l'horreur ? Inviter la romance et le propos social sans qu'on ne distingue les agrafes de différents genres reliés entre eux ? On ne connait pas la recette magique mais chaque registre dans Sea Fog nourrit l'autre, rend le film plus vivant, nous transporte sur le bateau, en pleine dérive au bout de l'enfer. Cette perfection de l'écriture telle une enfilade de triple lutz par une patineuse coréenne impressionne. Le scénario d'Sea Fog est plein de ressources et ne tombe jamais en panne. On ne vous dévoilera évidemment pas ce qui fait basculer le long métrage, mais l'absence cash de sentimentalisme tout comme le sens rare du pathétique font d'Sea Fog un film puissant, poignant qui ne semble actuellement possible à produire qu'en Corée.

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 楼主| 发表于 2015-3-29 00:51 | 显示全部楼层

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 楼主| 发表于 2015-3-29 01:19 | 显示全部楼层
http://www.fermataspettacolo.it/ ... sud-agli-oscar-2015
L'opera dell'esordiente regista Bong Joon-ho domenica 29 marzo alle 20.30 presso il Cinema Odeon chiude la tredicesima edizione del Florence Korea Film Festival

HAEMOO


★★★★★ Il Florence Korea Film Fest è arrivato alla tredicesima edizione svolgendosi dal 20 al 30 di marzo presso i cinema Odeon e Stensen di Firenze. Sono stati programmati 34 lungometraggi e 20 cortometraggi. Il film della chiusura della rassegna si chiama “Haemoo”, opera dell’esordiente regista Bong Joon-ho. La storia prende spunto da un fatto di cronaca avvenuto nel 1998: un gruppo di pescatori coreani per sopravvivere al periodo di crisi economica sono spinti dal comandante del loro peschereccio a contrabbandare clandestini. Purtroppo le cose non andranno bene e tutto finirà in tragedia con l’affondamento della barca da pesca e la morte dei suoi occupanti, tranne due sopravvissuti: uno dei marinai ed una donna clandestina di cui nel frattempo si era innamorato.

La sceneggiatura di questo film drammatico ha preso spunto da uno spettacolo teatrale prodotto in Corea del Sud che si basava su questo triste avvenimento. Il regista ha brillantemente adattato la storia per il cinema, rimanendo comunque aderente ai fatti realmente accaduti, e grazie ad un cospicuo badget è riuscito a realizzare un film realistico ad alto impatto visivo ed emozionale. L’opera è visibile attraverso sottotitoli sia inglesi che italiani e, come dichiarato anche dal regista, riesce a conquistare il pubblico occidentale grazie alla trattazione di un argomento particolarmente noto ai paesi mediterranei come il nostro alle prese quotidianamente con l’immigrazione clandestina attraverso barconi via mare. Senza dubbio un bell’esordio per il regista Bong Joon-ho che ha avuto l’onore di vedere il suo film concorrere per la Corea del Sud agli oscar americani.

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 楼主| 发表于 2015-3-29 01:21 | 显示全部楼层
本帖最后由 corona0911 于 2015-3-29 01:22 编辑

http://www.filmdeculte.com/peopl ... -Sung-Bo-20373.html
AsiaWeek: Entretien avec Shim Sung-Bo

C'est l'une des éclatantes révélations du cinéma coréen. Mais s'il signe avec Sea Fog un impressionnant premier film, Shim Sung-Bo n'est pas totalement un nouveau venu puisqu'il a co-écrit Memories of Murder de Bong Joon-Ho en 2003. Sea Fog raconte l'aventure de quelques hommes qui acceptent de transporter sur leur bateau des clandestins souhaitant entrer en Corée. Le long métrage, qui sort en salles le 1er avril, est présenté cette semaine dans le cadre du Festival du Film Policier de Beaune. Shim Sung-Bo nous parle de son film, de sa collaboration avec Bong Joon-Ho et de l'état du cinéma coréen.

AsiaWeek: Entretien avec Shim Sung-BoAsiaWeek: Entretien avec Shim Sung-BoAsiaWeek: Entretien avec Shim Sung-Bo
Vous avez co-écrit Memories of Murder il y a dix ans. Pouvez-vous nous raconter ce qui s'est passé entre Memories et la réalisation de votre premier film, Sea Fog ?

En fait en Corée on peut qu’il y a un certain processus pour devenir réalisateur. C'est-à-dire que toutes les personnes qui souhaitent travailler dans le milieu du cinéma commencent par être assistants sur le terrain. Puis elles développent elles-mêmes leurs propres scénarios, et ça peut prendre beaucoup de temps. Effectivement dans mon cas, ça a pris plus de temps que la moyenne ! J’ai travaillé dur pour écrire mes propres scénarios. Une fois que je les ai achevés, je les ai soumis à certaines personnes, c’est comme ça que ça se passe. Ces dix dernières années, j’ai beaucoup écrit notamment un scénario sur lequel j’ai travaillé plus de cinq ans mais qui malheureusement n’a jamais abouti.

Quelles questions se pose t-on en tant que scénariste, puis en tant que metteur en scène, pour faire d'une pièce de théatre un film de cinéma ?

Pour tout dire ce n'est pas parce qu’il s’agit d’une pièce de théatre que j’ai une certaine méthodologie-type pour en faire un film. Quel que soit le genre, je regarde d’abord le potentiel que cela pourrait avoir en tant que film. C’est sur cette base que je choisis de faire un film ou non. Pour prendre l'exemple de la pièce de Sea Fog, beaucoup de choses se passaient hors de la scène. Ce qui était très intéressant, c’était que lors des changements de scène, le noir était total et on n’entendait que les bruits et la musique. Le spectateur ne pouvait que deviner ce qui se passait. Dans mon film, j’ai essayé d’approfondir ces moments qui jouaient sur l’imagination des spectateurs. Comment les retranscrire au mieux ? J'ai apporté un soin particulier à ces scènes, et sur ce qui restait mystérieux dans la pièce de théatre.

Quelle a été l'implication de Bong Joon-Ho au niveau de la production et de l'écriture ?

Nous avons à la base énormément discuté du film, et de la direction à prendre sur le scénario. On a parlé des sentiments que les personnages, que des êtres humains peuvent ressentir dans de telles situations. En tant que réalisateur expérimenté, il m’a aidé à simplifier beaucoup de choses, des détails que moi, en tant que novice, je voulais mettre en avant. Il m’a aidé à me concentrer sur ce qui était vraiment essentiel et c’était très intéressant de travailler avec lui. C’est vrai qu’avec le recul, être réalisateur, c’est avant tout devoir choisir. La collaboration avec Bong Joon-Ho m’a montré comment tirer profit des différents choix à faire, analyser le pour et le contre et en tirer le meilleur.

Comment avez-vous collaboré avec votre directeur de la photographie Hong Kyung-Pyo pour les différentes atmosphères visuelles du film ?

En fait en Corée, Hong Kyung-Pyo est la personne emblématique en tant que directeur de la photographie. C’était pour moi un choix tout à fait naturel. C’est aussi le seul directeur de la photographie en Corée qui a autant d’expérience sur des tournages en mer notamment par le film Typhoon de Kyung-Taek Kwak qui n’est pas très connu au niveau international mais aussi Phantom de Byung-chun Min qui raconte l’histoire d’un sous-marin et durant lequel il a mis au point sa méthode dite du "smog". C’était passionnant de travailler avec lui et c'était primordial. Car il avait vraiment toutes les connaissances nécessaires pour porter le film au niveau qu'on souhaitait atteindre.

L'une des marques de fabrique de bon nombre de films coréens, notamment des films populaires, est leur mélange de ton qui rend les films vivants et déroutants. Pouvez-vous nous parler de la façon dont vous gérer l'humour, par exemple, dans une histoire aussi dure, parfois proche de l'horreur ?

Ce n’était pas totalement volontaire, en tout cas il y a des notes d’humour mais l’idée n’était pas purement de faire rire le public. Quel que soit l’endroit où on vit, plus on s’approche de la vie, plus on peut la trouver drôle, quelles que soient les circonstances. C’est peut-être une forme d'humour tout à fait naturelle qui ressort de la vie humaine telle qu’elle est.

Aviez-vous des modèles en tête pour réaliser votre premier film ? Qu'il s'agisse de cinéma ou de littérature par exemple.

En termes de films je dirais certainement Fargo des frères Coen. Notamment sur la façon dont on traite des personnes qui commettent un crime, et comment on peut avoir de l’empathie pour ses gens-là. En ce qui concerne les œuvres littéraires, je citerais Crime et Chatiment de Dostoievski.

Comment avez-vous tourné les scènes en mer ? Quelle est la part d'effets spéciaux, de scènes tournées en mer ?

Ah ça c’est une part que je ne veux pas forcément dire au public ! (rires) Mais si vous avez des questions, je peux vous en parler personnellement hors interview.

Nous mettons en ligne un dossier consacré au jeunes découvertes du cinéma coréen. Y a t-il des nouveaux cinéastes qui ont particulièrement retenu votre attention ces dernières années ?

Est-ce que je peux vous répondre dans un mois ? (rires) Malheureusement, avec la longue préparation de Sea Fog, je n’ai pas pu faire beaucoup de découvertes ces derniers temps… et j’ai un terrible trou de mémoire. Mais je peux vous parler de Mother, ce n’est pas récent mais c’est un film que j'ai revu récemment et que j’adore. Parce qu'en le voyant, j’ai ressenti ces sensations que j'ai eues en voyant films japonais des années 60 70. Ça m’a énormément touché.

Vous avez participé à Memories of Murder à une époque qui correspond à la résurrection du cinéma coréen, notamment sur la scène internationale. Dix ans plus tard, les grands réalisateurs découverts tournent toujours et de nouveaux cinéastes ont émergé. Diriez-vous que les choses ont changé, qu’il est plus ou moins dur de réaliser un film aujourd’hui ?

Je me demande si ce n’est pas plus difficile aujourd’hui qu’à cette époque-là. Mais je trouve d’un autre côté que sur le plan technique, il y a eu une vraie démocratisation du matériel, des caméras… La grande différence, c’est qu’avant il existait comme je vous le disais tout à l'heure un chemin strict à prendre pour devenir réalisateur. D’abord être assistant et si possible être assistant de certains réalisateurs. Aujourd’hui, avec le bon matériel et de bonnes idées, des jeunes cinéastes peuvent faire de très bons films et la principale différence est peut-être là. J’ai l’impression pour ma part d’avoir traversé un très long tunnel et d'en sortir à peine. Peut-être que la jeune génération ne va pas avoir à le traverser. Je vais essayer de découvrir ces cinéastes-là.

Avez-vous des projets ? L’un de vos anciens scénarios qui pourrait devenir un film par exemple ?

C’est un peu trop tôt pour parler mais j’ai un projet en tant que scénariste, pour un autre réalisateur. Il s'agira d'un film d'animation japonaise dont j’écris scénario. E pour ma part en tant que réalisateur, je vais sélectionner thème. Peut-être en cette fin année ou au début de l'année prochaine. Pour revenir sur les scénarios sur lesquels j’ai travaillé, maintenant que je suis devenu réalisateur, je comprends pourquoi ils n’ont pas abouti donc je préfère ne pas revenir sur ces scénarios là ! (rires)

Entretien réalisé le 29 octobre 2014. Un grand merci à Céline Petit et Clément Rébillat.


http://www.rtbf.be/culture/cinema/detail_shim-sung-bo-realisateur-de-haemoo-la-tendance-realiste-dans-le-cinema-coreen-seduit-a-l-etranger?id=8390013
Shim Sung-Bo, réalisateur de "Haemoo" : "La tendance réaliste dans le cinéma coréen séduit à l'étranger"
CINEMA | jeudi 30 octobre 2014 à 9h38

à l'occasion de la 9e édition du Festival du film coréen de Paris (FFCP), qui se tient jusqu'au 4 novembre, Relaxnews a rencontré le réalisateur-scénariste Shim Sung-Bo et le comédien Kim Yoon-Seok.

L'acteur et réalisateur Shim Sung-Bo (à droite) et l'acteur Kim Yoon-Seok à l'occasion de la 9e édition du Festival du film coréen de Paris (FFCP)
L'acteur et réalisateur Shim Sung-Bo (à droite) et l'acteur Kim Yoon-Seok à l'occasion de la 9e édition du Festival du film coréen de Paris (FFCP) - ©All Rights Reserved/FFCP
Mots clés
cinéma,   Corée du Sud,   haemoo,   shim sung-bo,   kim yoon-seok
Après avoir signé le scénario de "Memories of a Murder", réalisé par Bong John-hoo, Grand prix, Prix spécial police, Prix Première et Pris médiathèques au Festival du film policier de Cognac en 2004, Shim Sung-Bo passe derrière la caméra. "Haemoo" est sa première réalisation, dont il cosigne le scénario avec John hoo-Bong ("Le Transperceneige"). Inspiré d'une histoire vraie, il suit un équipage de pêcheurs qui va voir sa traversée tourner au drame après avoir accepté de transporter des immigrés chinois souhaitant rentrer vers la Corée.

Kim Yoon-Seok est un acteur très connu en Corée du Sud et a notamment joué dans les films sombres "The Chaser" et "The Murderer".

Pourquoi avoir accepté l'invitation du FFCP ?

Shim Sung-Bo : Paris est un peu comme ma deuxième ville. J'y ai vécu plusieurs mois quand je faisais mes études de cinéma. Je passais énormément de temps dans les salles du quartier Saint-Michel et d'Odéon. Je souhaite rencontrer le public français car j'ai été surpris de découvrir que le cinéma coréen y rencontrait un véritable écho.

Kim Yoon-Seok : Je connais un peu la France pour l'avoir traversée quand j'étais étudiant grace à un concours de théatre que j'avais gagné en Corée. Ça m'avait permis de découvrir plusieurs villes, dont Avignon et son festival. J'étais également très curieux de revenir en France car "The Chaser" et "The Murderer", qui avaient été présentés à Cannes en 2008 et en 2011, y avaient reçu un accueil chaleureux.

Comme vous l'indiquez, le cinéma coréen suscite depuis les années 2000 un véritable intérêt international avec la reconnaissance de réalisateurs tels que Park Chan-Hook (Grand prix du festival de Cannes pour "Old Boy" en 2004) ou Kim Ki-Duk (Lion d'argent pour le meilleur réalisateur à la Mostra de Venise en 2004 pour "Locataires", entre autres récompenses). Comment l'expliquez-vous ?

S.S.-B. : Il y a une vraie tendance réaliste dans le cinéma coréen qui séduit au-delà de nos frontières. C'est d'ailleurs une question qui revient énormément dans l'industrie du cinéma. Que ce soit au moment d'aller voir les investisseurs pour financer un film ou de consulter son équipe pendant un tournage, on nous demande à chaque fois : "Est-ce que c'est réaliste ?".

Le cinéma coréen est aussi célèbre pour ses films noirs et sombres...

S.S.-B. : Oui, cette noirceur et ce réalisme qui vont de pair reflètent la société actuelle et c'est une des raisons pour lesquelles nos films intéressent de plus en plus de monde à l'étranger. Un thriller ou un film noir subira moins les barrières de la langue et de la culture qu'un autre genre.

K.Y.-S : C'est beaucoup plus compliqué pour une comédie, par exemple, qui dépend de codes propres à un pays, voire une région...

Est-ce pour ces raisons que vous avez choisi de réaliser "Haemoo", un film inspiré d'un fait divers ?

S.S.-B. : J'ai choisi ce sujet non pas pour sa noirceur mais parce que je souhaitais retranscrire les émotions qui traversent les protagonistes dans cette histoire. Il s'agit d'un fait divers mais il n'est pas traité sous l'angle de l'enquête policière : il s'agit de montrer des gens normaux qui "subissent" un fait divers et d'observer leurs réactions face à la mort. En Espagne, j'avais rencontré des gens qui ont vu le film et qui m'ont dit que le drame qui avait eu lieu sur ce bateau leur parlait car le trafic de clandestins était universel.

K.Y.-S. : Pour ma part, je ne choisis pas mes films en fonction du genre mais en fonction du scénario. J'aime les histoires avec des relations fortes entre les humains et il s'avère que ce film s'y prête beaucoup. Les relations humaines et sociales peuvent également être abordées dans d'autres genres tels que la comédie mais c'est plus difficile à exporter à l'étranger... Mais attention, l'export d'un film n'est pas le but principal ! Pour moi, l'objectif premier est de parler au public, avec qui je suis en contact direct, le public coréen. Mais si un film me permet de m'adresser à d'autres personnes, c'est encore mieux.

On a pu voir des réalisateurs tels que Park Chan-Wook ou Bong Joon-ho percer à l'étranger avec les films "Stoker" (2013) et "Le Transperceneige" ("Snowpiercer", 2013). Est-ce qu'un carrière internationale est un objectif pour vous ?

S.S.-B. : Je pense que travailler pour l'international est le rêve de tous les réalisateurs. Pour ma part, ce rêve se situe particulièrement du côté du cinéma français. Mais je ne me vois pas encore travailler sur des projets internationaux, je voudrais attendre de réaliser encore quelques films pour acquérir assez d'expérience.

K.Y.-S. : C'est en effet intéressant pour les réalisateurs mais en tant qu'acteur, la barrière de la langue est un vrai problème. Très peu d'acteurs coréens ont percé à l'étranger, à l'exception peut-être de Lee Byung-hun ("G.I. Joe"), mais ils restent souvent cantonnés à des films d'action et ce n'est pas mon objectif. Et vu mon age, je pense pouvoir dire que je ferais le restant de ma carrière en Corée (rires).

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 楼主| 发表于 2015-3-29 03:37 | 显示全部楼层

                               
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 楼主| 发表于 2015-4-18 03:33 | 显示全部楼层
本帖最后由 corona0911 于 2015-4-18 03:35 编辑

http://www.leblogducinema.com/cr ... utm_campaign=buffer
[CRITIQUE] SEA FOG – LES CLANDESTINS
Pierre  5 novembre 2014 2644

MISE EN SCèNE 8
SCéNARIO 9
CASTING 9
PHOTOGRAPHIE 9
MUSIQUE 7
8.4
NOTE DU RéDACTEUR
NOTE DES LECTEURS: (0 VOTES)0.0

Pour l’ouverture de la neuvième édition du Festival du Film Coréen à Paris les festivaliers ont pu découvrir en avant première le drame SEA FOG, dont la sortie en France est prévue pour le 1er avril 2015. Un film qui offre une première mise en bouche de l’une des personnalités à l’honneur de cette édition, l’acteur Kim Yun-seok, en attendant notamment sa master class de jeudi à 18h40. C’est également l’occasion de découvrir Shim Sung-bo à la réalisation, dix ans après l’excellent Memories of Murder (2003) où il officiait, cette fois, comme scénariste. L’acteur et le réalisateur ont reçu une ovation au moment de venir présenter le film. Mérité pour ce film choc qui laissa le public sans voix.

Pour sauver son poste et celui de ses hommes, le capitaine Kang (Kim Yun-seok), à la tête d’un bateau de pêche menacé d’être vendu par son propriétaire, décide de racheter lui-même le navire. En prise à de gros problèmes financiers il se voit dans l’obligation de transporter des clandestins chinois jusqu’en Corée du sud. Tout se passe pour le mieux jusqu’à ce qu’un terrible incident se produise. La traversée se transforme alors en cauchemar pour les passagers.

Pour Memories of Murder, Shim Sung-bo coécrit le scénario du film avec Bong Joon-ho qui le réalisa. Pour SEA FOG on retrouve le même duo cette fois inversé. Shim Sung-bo réalise son premier film tandis que Bong Joon-ho se charge de l’écriture (toujours avec Shim Sung-bo). Ensemble ils parviennent à créer une œuvre saisissante. Un drame terrible qui va jusqu’à basculer dans l’horreur.
Sur ce vieux bateau bon pour la casse, on découvre un petit groupe de pêcheurs dont les capacités laissent à désirer. Face aux clandestins ils révèlent rapidement leur incompétence également dans ce domaine, et abordent leur nouveau « métier » de passeur avec une naïveté et une maladresse presque touchantes. Parmi ces clandestins, se trouve la chinoise Hong-mae (Han Ye-ri). La jeune fille se lie d’amitié avec Dong-sik (Park Yoochun), l’un des marins. Sans surprise des sentiments naissent entre eux tandis que des tensions surviennent à bord. Mais le capitaine Kang est là pour maintenir l’ordre, notamment lorsque le film met en avant les rapports complexes entre des chinois, soumis à une grande pauvreté dans leur pays, et des coréens, dont le seul travail possible est de faire venir une main d’œuvre clandestine, un paradoxe.
Malgré une inquiétude grandissante on ne devine pas le terrible drame qui se produit. Un événement inimaginable qui laisse les protagonistes, comme les spectateurs, sous le choc. A cet instant rien n’est plus comme avant sur le navire et la réalisation évolue logiquement. Un épais brouillard fait son apparition. Les personnages sont désormais enfermés, isolés sur la mer dont il est impossible de voir l’horizon. La caméra se resserre sur chaque acteur qui peu à peu sombre dans la solitude ou la folie. On le comprend aussitôt, la plupart ne reviendront pas de cette traversé.

”Avec son scénario incroyable, tiré d’événements réels, le film nous tient en haleine jusqu’au bout”

En introduction du film, Kim Yun-seok rappelait qu’il était particulièrement connu en Corée du Sud pour ses rôles de méchant. On était loin d’imaginer qu’il interpréterait dans SEA FOG un tel monstre. Le personnage qu’il incarne est désabusé par tout ce qui l’entoure. La seule chose à laquelle il se raccroche est son bateau. Pour pouvoir garder son navire et rester avec son équipage qu’il considère comme une famille il accepte de franchir le pas de l’illégalité. Le pauvre homme d’abord pathétique se transforme en un personnage abominable. Ses actes effroyables s’enchaînent crescendo et nous laissent sans voix. Comme le couple d’amoureux, unique témoin de l’attitude du capitaine, le spectateur ne peut qu’être effaré. Ces derniers observent en cachette les événements. Le sentiment d’enfermement développé tout le long du film par son décors (le navire seul en mer) et son intrigue (l’enfermement des clandestins pour les faire traverser sans être attrapé) atteint son paroxysme dans une scène époustouflante où Dong-sik et Hong-mae n’ont d’autres choix que de regarder l’horreur se produire en s’empêchant mutuellement de crier. Par la suite ils extérioriseront leur peur et leur effroi par la passion qui les unit dans une scène torride qui arrive de manière surprenante mais qui dégage une grande puissance.

Avec son scénario incroyable, tiré d’événements réels qu’on ne peut développer davantage, le film nous tient en haleine jusqu’au bout. Si la prestation extrême de Kim Yun-seok était attendue, on retient celle de Park Yoochun qui s’avère être une bonne surprise. Le jeune homme, présenté comme l’un des membres d’un groupe de musique K-pop (pop coréenne), s’impose brillamment.
Avec SEA FOG le Festival du Film Coréen à Paris a démarré de la meilleure des manières.


CRITIQUE
- Festival du film Coréen éd. 2014
• Titre original : Haemoo
• Réalisation : Shim Sung-bo
• Scénario : Shim Sung-bo, Bong Joon-ho
• Acteurs principaux : Kim Yun-seok, Park Yoochun, Han Ye-ri
• Pays d’origine : Corée du Sud
• Sortie : 1er Avril 2015
• Durée : 1h51mn
• Distributeur : The Jokers / Le Pacte
• Synopsis : Capitaine d’un bateau de pêche menacé d’être vendu par son propriétaire, Kang décide de racheter
lui-même le navire pour sauvegarder son poste et son équipage. Mais la pêche est insuffisante, et
l’argent vient à manquer. En désespoir de cause, il accepte de transporter des clandestins venus de
Chine. Lors d’une nuit de tempête, tout va basculer et la traversée se transformer en véritable
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 楼主| 发表于 2015-4-18 03:36 | 显示全部楼层
本帖最后由 corona0911 于 2015-4-18 03:44 编辑

http://www.cinemacafe.net/article/2014/10/06/26400.html
【釜山国際映画祭】「JYJ」ユチョン、初出演映画での“濃密ラブシーン”にファン歓喜


                               
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人気男性アイドルグループ「JYJ」のユチョンが、10月3日午後(現地時間)、釜山国際映画祭の名物企画オープントークに登場。前夜からの待機組を含め、詰めかけた大勢のファンを前に俳優パク・ユチョンとしての胸の内を率直に語った。

映画デビューとなった『ヘム(海霧)』で、若き船員・ドンシクを演じ、その演技が高く評価されているユチョン。3日午後に海雲台ビーチで行われた韓国映画記者協会によるオープントーク『俳優の誕生:パク・ユチョン』で、歌手が演技をすることについて聞かれると、「アイドル歌手が演技をしている、という先入観をどう撥ねのけるのか。プレッシャーはかなりありました。けれど、音楽にもとても役立っています」と回答。

『ヘム』は、実際の事件を基に、密航者たちを乗せることになった漁船が陥る恐怖の1日を描いたスリラー作品で、今年のアカデミー賞外国語映画賞の韓国代表に選出されている。

自分の演技で自信があるところはどこか、という質問には、複数のファンから「ベッドシーン!」と声があがり、「ベッドシーンもいいですね」と笑いつつ、「自信があるというわけではないですが、僕は手をつかって感情を表現をするのが好きですね」と語ると、「映画のベッドシーンでも手を使っていましたね」と進行役にツッコまれ、苦笑いする一幕も。

ユチョン演じるドンシクは、密航者のホンメ(ハン・イェリ)と文字通り命がけで愛し合うこととなる。「僕も彼のように、我を忘れるほどの恋愛がしてみたいです。映画の中で、ホンメと結ばれたあと、彼女に靴を履かせてあげるシーンではあまりに切なくて、鳥肌が立ちました。泣き出したいほどだったけれど、必死に耐えていました」とロマンチストぶりを発揮した。

さらに「共演してみたい女優は?」との質問には、「『恋愛の発見』のチョン・ユミさん。ラブストーリーを演じてみたい」と答えつつ、「でも僕はロマンスより、体を使った演技の方がおそらく向いているんじゃないかな、とも思います」と冷静に自身を分析。

夜には、キム・ユンソク、ハン・イェリ、ムン・ソングンら共演者に加え、シム・ソンポ監督と共に舞台挨拶。そこでも「初めての映画で、素晴らしい共演者、監督に恵まれ光栄でした。僕のこれからの演技人生のベースとなる作品です」と、作品への愛を語った。

年内は「JYJ」の活動に専念するが、近いうちにまた映画に出たいとし、脚本を選んでいる段階だというユチョン。「毎年、釜山に来られるといいですね」という言葉が現実になるのを期待したい。

第19回釜山国際映画祭は10月11日(現地時間)まで開催。

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 楼主| 发表于 2015-5-6 13:46 | 显示全部楼层
本帖最后由 corona0911 于 2015-5-6 13:51 编辑

http://tix2.sff.org.au/session_sff.asp?sn=Haemoo

悉尼电影节

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 楼主| 发表于 2015-5-16 09:06 | 显示全部楼层

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 楼主| 发表于 2015-5-16 09:47 | 显示全部楼层
本帖最后由 corona0911 于 2015-5-16 09:49 编辑

http://www.siff.net/festival-2015/haemoo

西雅图 国际电影节
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 楼主| 发表于 2015-5-16 11:08 | 显示全部楼层
本帖最后由 corona0911 于 2015-5-16 11:34 编辑

http://www.screendaily.com/festivals/new-directors/new-films-line-up-announced/5083566.article
MoMA, Lincoln Center unveil New Directors/New Films
23 February, 2015 | By Jeremy Kay

Marielle Heller’s Berlin Generation 14plus grand prix winner The Diary Of A Teenage Girl will open the 44th instalment of the New York-based festival, set to run from March 18-29.

The event will screen 26 international features and 16 shorts in total. Diary Of A Teenage Girl (pictured) premiered at Sundance. For the full line-up click here.

The previously announced Entertainment, the latest from director Rick Alverson, will close New Directors/New Films.

The line-up includes Dog Lady (Argentina) from Laura Citarella and Verónica Llinás, Myroslav Slaboshpytskiy’s The Tribe (Ukraine), Stéphane Lafleur’s Tu Dors Nicole (Canada), Chaitanya Tamhane’s Court (India), Kornél Mundruczó’s Un Certain Regard winner White God (Hungary) and Shim Sung-bo’s Haemoo (South Korea).

“If I had to boil down the aspirations of New Directors/New Films to one word, it would be ‘unexpected’,” said chief curator of film at The Museum Of Modern Art, Rajendra Roy.

“Familiarity is great when you spend an evening at a multiplex with a bucket of popcorn to watch your favorite superhero, but allowing yourself the freedom to engage with the unfamiliar is what this festival is all about.”

“The wonderful thing about a festival like New Directors/New Films is that, by definition, it renews itself every year,” said Film Society Of Lincoln Center’s director of programming Dennis Lim. “We’re very excited about this line-up, which showcases the many forms that cinematic innovation can take.”

http://www.screendaily.com/festivals/filmart/koreas-finecut-acquires-circle-of-atonement/5085472.article
Bong Joon Ho-produced Haemoo sold to Australia/New Zealand (Madman Entertainment) and Turkey (Fabula Medya).

http://www.screendaily.com/news/ ... ate/5088077.article
Film Movement buys ‘Haemoo’, ‘The Automatic Hate’
14 May, 2015 | By Jeremy Kay

The New York-based film distributor has picked up North American rights to Shim Sung-Bo’s South Korean thriller Haemoo from Finecut in Cannes.

Shim co-wrote the film with Bong Joon-Ho, who also produced the thriller about a group of fisherman driven to madness when their attempt to smuggle illegal Chinese-Korean immigrants goes horribly wrong.

Haemoo premiered at Toronto last year and will screen at New Directors/New Films. The film will open in early 2016.

The North American rights deal with WME Global on Justin Lerner’s The Automatic Hate follows the film’s world premiere at SXSW.

Film Movement plans a winter theatrical release for the family drama following select festival appearances including the Seattle International Film Festival later this month.

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 楼主| 发表于 2015-5-16 23:47 | 显示全部楼层
本帖最后由 corona0911 于 2015-5-17 01:56 编辑

http://www.1905.com/news/20150516/891447.shtml
而金允锡、朴有天主演的《海雾》则出口泰国。

http://www.newsen.com/news_view.php?uid=201505142015309610

필리핀 비바엔터테인먼트는 주원 주연의 '패션왕'(감독 오기환)을 함께 구입했으며 김윤석 박유천 주연 '해무'(감독 심성보), 하정우가 감독, 주연을 맡은 '허삼관매혈기'(감독 하정우)는 태국에 판매됐다.

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 楼主| 发表于 2015-5-20 08:22 | 显示全部楼层
本帖最后由 corona0911 于 2015-5-20 09:25 编辑


                               
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パク・ユチョン in 海にかかる霧 航海日誌 Part.Ⅱ〈公式メイキングDVD〉(初回限定生産)

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 楼主| 发表于 2015-5-23 11:42 | 显示全部楼层
本帖最后由 corona0911 于 2015-5-23 11:44 编辑

http://seattlescreenscene.com/2015/05/22/siff-2015-report-2-the-coffin-in-the-mountain-haemoo-the-color-of-pomegranates-a-hard-day/

Haemoo – Impressively bleak thriller construction in which everything that can go wrong with a fishing boat smuggling immigrants does. Like Titanic but the iceberg is the captain. Directed by another first-timer, Shim Sungbo, from a screenplay by Shim and superstar director Bong Joonho (Shim was a writer on Bong’s celebrated 2003 film Memories of Murder), the atmosphere is tense from the beginning, as Captain Kang (Kim Yunseok) finds himself with mounting marital and financial difficulties. He takes on the illegal immigration job, but when  both he, his crew and his boat prove disastrously inadequate to the task, the film’s vague sense of dread turns increasingly violent. What stands out most in its perspective is the matter of fact ruthlessness of the tragedy at the center of the film, and even more so, the ending, which I won’t spoil, but suffice it to say it is one no Hollywood movie would have attempted.

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 楼主| 发表于 2015-5-29 02:59 | 显示全部楼层
本帖最后由 corona0911 于 2015-5-29 03:01 编辑

http://www.easternkicks.com/features/bong-joon-ho-interview


                               
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Bong Joon-ho interview: “I’m fascinated by groups of people trapped inside of a space. In that sense Haemoo is like Snowpiercer”
THURSDAY, 28 MAY, 2015
YONAH SICHROVSKY

The Korean director talks about Snowpiercer, Haemoo and influences including Alan Moore…


Your current film is Haemoo, where you go from this tight enclosed train, to the fearful openness of the ocean. You said with snowpiercer you built your story around the setting, was this film made similarly?
I am definitely fascinated by groups of people trapped inside of a space, or inside of a system. In that sense Haemoo is definitely similar to Snowpiercer. But even though the story takes place on a large expansive ocean the characters are all stuck inside this tiny boat as big as a dot. Of course there is a lot of freedom to be out in that environment, but I wanted to highlight that space to show that they are in fact in a very tiny jail. On top of that when the fog rolls in it even becomes more constrained, its a much smaller world suddenly than the train of Snow Piercing, its much for suffocating and stifling. In that sense its a lot more claustrophobic than Snowpiercer.
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